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dimanche 18 août 2013

Été 2013, le challenge1000mots recommence

Pour ce 4ème challenge, l'objectif est de taille : 1000 mots par jour du 12 août au 1er septembre ! Comme à chaque fois, je m'inscris mais avec prudence... le week-end du 15 août tombe en plein dedans et la rentrée ne sera pas loin.
Certes.
Je pars déjà avec certains handicaps...
N'empêche que dès que je m'y mets, je carbure à fond avec 1265 mots au compteur pour la date du 14 août ! Pas mal du tout ;)
Départ en lumières et avec grand bruit :D 


À ce score fantastique vont se greffer d'autres plus modestes, ce qui nous fait, à ce jour et pour un premier bilan un petit score de 2305 mots. En même temps, je m'y attendais, les clients de l'hôtel ne m'ont pas ratée, tant physiquement que moralement... gageons que les prochains jours seront plus productifs !


Pour ce nouveau challenge, hé bien j'avoue écrire sur tout et n'importe quoi... je vais par contre tester quelque chose de nouveau : ne pas me relire ou me corriger au fur et à mesure et écrire au kilomètre : écrire tout et n'importe quoi mais surtout écrire et écrire, écrire beaucoup !!!! On verra si cette méthode sera payante !

dimanche 23 décembre 2012

Try Again, Chapitre 1

Certes, en 2012, ce "parfum d'apocalypse imminente" pour reprendre les mots que j'avais employé en janvier m'ont plutôt bien inspirée. Mais je ne sais pas si j'ai vraiment envie de passer au stade de la publication. Qu'à cela ne tienne, ces textes ne vont pas tomber dans l'oubli, ils seront désormais en lecture libre !
D'une part, cela ressuscitera mon blog (j'ai déjà pas mal écrit, donc je m'y prend bien à l'avance cette fois !)
Et surtout, cela vous permettra de mieux connaître ma plume...
Voici donc une nouvelle catégorie qui voit le jour, et qui va vous permettre de lire tout les chapitres en une fois : "Try Again"
Bien entendu, le texte est sous copyright, quand à la photo, elle est personnelle également, merci de ne rien utiliser sans me demander... mais n'hésitez pas à partager le lien dans vos réseaux sociaux ;)

Je vous souhaite une bonne lecture :


Chapitre 1

Lundi 7 mars 2011 :
Liste des dernières choses à faire avant la fin du monde, prévue le 21 décembre 2012 :

- Réaliser des photos parfaites dans toutes les techniques, ou à défaut au moins essayer !
- Se promener dans la rue avec un bonnet de Noël au mois d’août et regarder la tronche des passants.
- Se faire masser au plus proche du 21, tant qu'à faire, autant être détendue lors du jugement dernier et bien manger aussi, parce que tant qu'à faire autant ne pas être affamée aussi.
- Sauter en parachute.
- Visiter une dernière fois Paris.
- Organiser une belle fête de famille.
- Aller à la plage et voir la mer...

Voilà les quelques souhaits que l'ont peut lister, comme ça, pour rire, juste au cas où ; lorsque les médias semblent s'accorder pour vous dire que la fin du monde est proche. Calendrier des civilisations mayas, prophéties de sorcières grecques ou romaines, chercheurs et voyants plus contemporains ; ils nous avaient tous prévenus, mais bien peu les ont cru.
Pourtant ce jour, ou plus exactement la veille de ce jour, je relis avec amusement cette liste. Avec une certaine amertume aussi, si j'avais su, j'y aurais prêté plus d'attention. J'ai toujours listé des tas de choses, toujours rangé ces papiers, ces petits carnets et autres cahiers dans un même tiroir, véritable matérialisation de mon cortex. Des trucs urgents, importants ou futiles. J'aimais réfléchir sur n'importe quel sujet. Ce que je ferais si j'étais riche, ce qu'il faudrait faire si je sombrais dans le chômage, ce que j'aurais préféré accomplir si j'avais été un homme... Cette manie m'est venue vers vingt ans. Lorsque j'ai commencé à travailler dans ce confortable hôtel *** dans lequel j'exerce toujours, enfin, j'exerçais toujours jusqu'à il y a quelques mois... J'ai pris l'habitude d'établir des listes pour ne rien oublier : la marchandise à préparer pour le buffet du petit-déjeuner, les tâches à accomplir pour nettoyer parfaitement une chambre, les informations à demander au client lors d'une réservation téléphonique... Finalement, j'ai continué pour tout et rien, et surtout n'importe quoi. J'écrivais sur le coup d'une émotion, d'une question. Je solutionnais, j'accomplissais, je me satisfaisais avec orgueil de chaque petit croix cochée. Avec la sensation de bien remplir ma vie, de détenir la clé de la réussite.
Comme tout cela semble inutile et vain aujourd'hui ! Malgré tout je ne peux m'en empêcher :
« Les photos parfaites, c'est fait : lors de la fête de famille au début de l'année, et lors des sorties à Paris et à la mer. Pour le reste... »
Je froisse le papier de rage car LA FIN DU MONDE C'EST DEMAIN !
La fin du monde, l'apocalypse... J'ai toujours prétendu que d'après les descriptions qu'on nous en a fait, c'était plus proche des tristement célèbres deux guerres mondiales du début du siècle dernier et que nous étions bel et bien là pour témoigner qu'on pouvait y survivre...
Personne ne s'est alarmé du tsunami en Asie en 2004, du tremblement de terre à Haïti en 2009 ou de l'éruption volcanique de l'Eyjafjöl en Islande en 2010... Quand j'y repense, c'était pourtant comme autant de signaux d'alarmes, mais c'est surtout la catastrophe au Japon de 2011 qui fut fatale à l'humanité. De toutes évidences, le grand nuage toxique, consécutif à l'explosion d'une centrale nucléaire à Fukushima a déréglé les saisons et perturbé l'environnement. On ne s'en est pas aperçu tout de suite, juste le temps d'oublier la menace, de se croire invulnérables face à la nature et de se dire que ce n'est pas encore cette fois qu'elle accomplira sa vengeance.

Et pourtant, cet hiver a été le plus froid jamais connu. Trois semaines de froid intense se sont succédé de fin janvier à la mi-février, sans que qui que ce soit ne s'en soucie. Pannes et manque de chauffage en tout genre avaient pourtant déjà décimé une partie de la population. Puis, les pluies diluviennes ont entraîné d'énormes inondations au printemps. Ces mauvaises conditions ont empêché une production normale des matières premières. Et comme cette pénurie ne se limite pas qu'à un pays mais touche bel et bien la planète entière, chacun doit apprendre à se rationner. En été, une nouvelle grande canicule qui persistera presque jusqu'à la fin du mois de septembre causera des ravages différents. À peine un mois de répit en octobre et dès novembre les premières neiges tombent déjà et c'est à nouveau une période de froid intense. Les maladies graves (la grippe A et aviaire à côté c'est de la rigolade ) en ont achevés d'autres et pour les survivants, se trame une sorte de guerre civile et de chaos où les plus démunis prennent par la force le peu qu'il reste aux moins démunis (pour la solidarité on repassera). Il ne reste donc plus grand monde et les derniers regrettent d'avoir tant pris à la légère les prédictions des différentes civilisations. La perte de l'humanité a été extrêmement rapide.

Ce soir du 20 décembre 2012, je n'ai donc aucune envie de réaliser mon dernier souhait et de m'offrir une dernière orgie. Et ça fait depuis la fin de l'été qu'on ne trouve plus de masseurs nulle part... Nous sommes les trois derniers survivants de la famille. Nous avons décidé de cesser l'activité hôtelière, ou plutôt, la société a décidé à notre place. Personne ne va prendre de vacances lorsque la principale préoccupation quand on se lève le matin est de survivre ! On passe nos journées sous la couette. En septembre, à cause de la pénurie de professeurs, des écoles parfois détruites ou tout au moins réquisitionnées pour abriter les survivants ; la décision a été prise qu'il n'y aura pas de rentrée des classes cette année. La fin d'année scolaire 2011-2012 ayant de toutes façons démontré les résultats les plus catastrophiques jamais vus depuis que l'école existe ! En toute honnêteté, nous avions pris la décision dès juillet de ne plus envoyer notre enfant à l'école : la saison hôtelière a été effectivement catastrophique, cela faisait plusieurs années que nous avions des difficultés à être payés en temps et en heure, mais en septembre 2012, la situation était telle qu'il fallait économiser là où on pouvait et y compris dans la scolarité de notre petite fille.

Ce dernier soir, elle est malade. Ce dernier soir, comme tout les soirs, on se relaie pour dormir de peur qu'elle n'oublie de respirer. Comme chaque nuit, on a peur de fermer les yeux et de ne pas rester vigilants. On a peur de garder les yeux ouverts et de voir la mort s'approcher de nous sous les traits d'une partie de la civilisation assoiffée de nos dernières maigres ressources. J'ai toujours pensé que si un jour il devait y avoir une apocalypse, je préférerais être parmi les premières à y succomber. Et c'est l'inverse qui se produit. Que ce passera-t-il ce soir là ? On nous avait prédit une date, on ne nous a jamais parlé d'une heure. Je rajoute encore une bûche de bois dans l'antre de la cheminée. J'écoute mon homme ronfler, ma fille gémir de douleur. Ça me fend le cœur. Évidement, plus question de consulter un médecin. Et les derniers médicaments n'ont pas suffit à la soigner. Elle est atteinte de ces maux incurables mais peut-être que demain, ce ne sera plus un problème pour elle. Je me suis toujours demandé en riant si on penserait à prévenir les gens trop crédules qui se sont enfermés dans un bunker que la fin du monde n'a pas eu lieu en fait... si j'avais su.

Les flammes m'hypnotisent, m'apaisent. 
J'aurais préféré être parmi les premières. J'aurais préféré ne pas vivre tout ça. Vais-je regretter ma vie ? Pas cette dernière année en tout cas. Et pour le reste ? Comme chacun il y a eu du bon, du mauvais. Née tout juste avant les années 80, encore dans la génération X comme on nous appelait, la « bof génération » la « génération Mitterrand ». Un grand frère, une sœur plus jeune. Quand on s'appelle Flora, la vie est un peu plus difficile que quand on s'appelle Céline ou Audrey. Qui s'appelle encore Flora en 1990 et plus encore en l'an 2000 ? Je me suis toujours sentie spéciale, différente, jusqu'à que je sache en faire un atout. Jusqu'à que je remarque que finalement ce prénom est en complète adéquation avec mon physique d'éternelle femme-enfant, d'adolescente trop invisible, de timide petite fille. Flora. On dirait presque un nom elfique. Qu'est-ce que j'en ai inventé des contes de fée pour ma petite princesse ! Ma petite Ondine... un parfait prénom pour une créature du Petit Peuple, un choix loin d'être innocent ! Je ne sais pas trop quelle valeur peut avoir ma vie à cet instant. En tout cas, tout est écrit, répertorié. J'ai toujours tenu mon journal intime depuis l'âge de mes seize ans. Je me suis dit que si j'avais une fille, elle aurait peut-être plaisir à lire l'adolescente que j'étais. Mais atteindra-t-elle cet âge ? Elle apprend tout juste à lire ! Parfois, je me disais que j'aurais dû réagir autrement, faire d'autres choix. Ça faisait encore l'objet d'autres listes. Je pensais réécrire ces morceaux de mon histoire, essayant de deviner ce qui aurait changé dans le cours de ma vie si j'avais agis différemment. C'était avant de connaître la peur, de voir mourir le père de mon mari, son frère et ma belle-sœur et pour finir, mon neveu Alban qui était le plus adorable des petits garçons que j'ai connu. C'était avant de souffrir autant, avant de constater que le plus terrifiant des cauchemars était toujours moins pire que ce que j'ai vécu ces deux derniers mois.

Sait-on jamais, c'est peut-être uniquement l'humanité qui est condamnée... je ne veux pas croire que la planète entière va s'éteindre comme ça, d'un coup. La nature a survécu, la nature s'en sort toujours d'une façon ou d'une autre. Les ressources de la planète sont infinies même si les scientifiques les plus alarmistes veulent nous faire croire le contraire : rien ne se perd, rien ne se créé tout se transforme. Alors peut-être que dans cette Terre toute neuve, on arrivera à recréer d'autres humains. Peut-être qu'ils apprendront à déchiffrer notre langue, peut-être que les réfugiés des bunkers sortiront de leur cachette et auront envie de lire ce que fut nos vies. Tout est là, dans ce meuble à tiroirs. Quand nous avons pris la décision de ne plus vivre que dans la pièce qui servait jadis de restaurant il a fallut réunir nos biens les plus précieux. Cette commode remplie de tout ces carnets en faisait évidement partie.
J'en suis là de mes réflexions. Tout est déjà écrit dans mon dernier carnet. Et maintenant je rumine ce que j'ai écrit, parce qu'il n'y a rien d'autre à faire. Autour de nous le silence, oserais-je dire un silence de mort ? Et si tout était déjà finit ? Et si nous étions parmi les tout derniers survivants ? Ou peut-être la date butoir de la fin du monde sera-t-elle un peu plus tardive que prévu ? J'écrirais tout ça demain... si il y a un demain. J'écrirais tout ça demain car maintenant je suis trop fatiguée. Je n'ai même plus la force de secouer mon homme comme je le fais habituellement pour qu'il nous veille à son tour. Mon corps est trop lourd, le sommeil me gagne et m'emporte.

samedi 22 décembre 2012

Fin 2012... déjà ? C'est donc l'heure du bilan !

De toutes évidences, oui, l'année 2012 était tellement riche en événements sur différents plans, tellement productive en écrits de tous genres que cela fait presque un an que ce blog dormait paisiblement... pour ma défense, on nous a promit toute l'année une meilleure connexion internet et je me disais à chaque fois que ce sera l'occasion pour vraiment faire vivre encore plus mon blog et par extension ma vie de personnage internestique (internetique ?) Promesses non tenues, hélas :/

Néanmoins...
Néanmoins, ça avance. Le tome 3 "Échos des Corridors" est presque terminé. Encore la relecture, et peut-être la publication fin 2013 !
Je suis en contact avec une association locale d'aide à l'Auto-édition :  et franchement, l'aide qu'on obtient via les forums et autres réseaux sociaux, c'est formidable ; mais une aide avec des humains que l'ont peutvoir c'est différent et je crois que j'en ai aussi besoin :)
J'ai été interviewée sur une radio locale ! Et franchement, j'aurais adoré vous fabriquer un podcast à partir du fichier .wav gentiment mis à ma disposition par l'animateur, mais avec cette connexion internet qui traîne, ce n'est pas encore possible :( Mais, en attendant, vous pouvez toujours lire mes ressentis durant cette interview, ici (vous saviez que j'avais une page Facebook ?)
Et puis, toujours, les rencontres d'auteurs de talent qui me font parfois rougir de honte devant mes écrits mais m'aident toujours à progresser grâce à leur amitié.
Aucun rapport avec la littérature, mais c'est de saison :)

Bref, cette année 2012 a tenu ces promesses sur le plan littéraire.

Quant aux projets que j'avais listé sur mon précédent article, ma foi, ça fait son chemin, doucement... je n'ai jamais trop su mener d'un bout à l'autre un projet littéraire sur le court terme. Comme toujours, les écrits partent dans tout les sens et lorsque j'aurais réussi à tout recoller bout à bout, ça donnera un livre !

Bref, j'aborde l'année 2013 avec impatience, car même si les difficultés sont toujours bien présentes, quand on se retourne, on se rend compte qu'il y a toujours, aussi, de bonnes choses. On avance, dans sa barque, à son rythme, sur la rivière de la vie... et ma foi c'est une belle aventure :)
Bonnes fêtes de Fin d'Année à tout mes lecteurs !

lundi 2 janvier 2012

Année 2012 : excellent millésime pour l'écriture ?

Bonne année à tout mes lecteurs et amis de plumes !
Une année qui sera, je le pense, encore riche en événements et en tout cas, très productive ! La page blanche, je ne connais pas ! Plus j'écris et plus j'ai envie d'écrire et mon imagination déborde ! J'ai confiance en moi et revendique de plus en plus mon statut de romancière et, j'ose le dire maintenant parfois, d'écrivain ! J'ai envie de continuer d'écrire l'histoire magique et parfaite de mon anagramme Clara Brishkaba que j'ai entamée pour le défi 1000 mots/jour ! 
Je veux savoir si je serais capable d'écrire un roman complètement fou qui raconterait l'histoire de ces deux scientifiques qui veulent créer des hybrides humains/animaux/végétaux (alors que ce n'est pas du tout mes lectures, ni mes films de prédilection ! ) 
"L'histoire alternative" de ma grande saga "Chuchotis des Flots Secrets" progresse ! Rappelez vous, quand j'avais seize ans, j'ai commencé à écrire cet interminable roman dans mes cahiers de lycéenne et quand je l'ai repris dix ans plus tard, je trouvais que ça n'avais aucun sens, que les événements s'entremêlaient les uns sur les autres et que l'ensemble restait incohérent ! Sans regrets, j'ai changé le début pour rendre l'histoire plus fluide, plus agréable et oserais-je dire plus passe-partout ? Pour un premier roman, il ne faut pas mettre la barre trop haut, au risque de s'y cogner, et je crois que c'est ce que j'ai réussi à faire avec "Chuchotis des Flots Secrets". Malgré tout, il y a des paragraphes qui me semblaient bien trop bien écrit (elle fait mal aux yeux cette phrase) pour les abandonner. Alors, sans relâche, je me replonge parfois dans cette histoire et peut-être un jour, pourrais-je enfin la partager :)
Le futur m'inspire ! C'est peut-être parce que cette année a un goût particulier "d'apocalypse imminente" ? Je me dis que ce n'est pas possible, que l'humanité a survécu à bien des fléaux ? Je me dis que les si les prophètes n'ont pas pu prévoir aussi loin c'est qu'il n'avaient pas le temps. Des prédictions vieilles de milliers d'années : comment pourrions nous les interpréter avec certitude ? J'imagine un chevalier des temps moderne qui visiterais le passé pour poser la question à ces savants du regard vers le futur et qui leur indiquerait que simplement, ils n'avaient plus de support, plus de temps ou qui sait ? plus envie ! Quand on a pu prédire l'avenir avec précision sur 1000 ou 2000 ans, on peut légitimement se dire que pour les 1000 ou 2000 années suivantes, les contemporains n'ont qu'à finir le travail ;) ? Non ?
Enfin moi, sans me prétendre prophète, la vie telle qu'elle pourrait être quand je serais vieille et ridée ou juste après ma mort (sic) je l'imagine déjà plutôt bien. Et j'ai bien envie d'écrire aussi ce que j'imagine !
Un autre exercice qui m'aide à passer le temps quand je suis bien obligée "d'attendre" c'est d'observer un animal, une statue, voire même un végétal et de me poser la question "Qu'est-ce qu'il peut bien penser ? Si il parlait que pourrait-il nous raconter ?" Là, oui, on est proche des nouvelles de Bernard Werber  qui m'inspirent forcément un peu ^^

L'inspiration est donc revenue, elle est là et bien là et m'accompagnera tout au long de cette nouvelle année ! Qui sait, ça pourrait être formidable si je terminais l'écriture du tome 3 de ma saga en 2012 ! En attendant, il me faudra finaliser la couverture du tome 2 "Souffle de Trahison" et peut-être qu'en développant ma nouvelle passion, la photographie ; ce ne sera plus un problème ! 

Je profite de cet article pour dresser le bilan définitif du challenge 1000 mots de Charlotte Boyer.
Mes "performances" de ce NaNoWrimo de novembre 2011, à la dernière période sont les suivantes :
16 novembre : 1045 mots
17 novembre : 13 mots pour compléter un paragraphe
18 novembre : 568
19 novembre : 0 mots, mais 41 couverts !
20 novembre : 0 mots, mais je suis épuisée :/
21 novembre : 0 mots, mais jour de congé
22 novembre : 0 mots mais jour de deuil
23 au 25 novembre : 0 mots, mais confection de bredalas !
26 novembre : 1489 mots

Bien loin donc des 1000 mots par jour, mais je savais dès le départ que de m'imposer un tel rythme serait un vrai défi pour moi, et d'autant plus, dans la rédaction d'un tout nouveau roman, car c'est toujours le début qui est le plus difficile à rédiger ! Malgré tout, l'expérience de l'écriture à plusieurs est toujours aussi géniale. J'ai hâte de recommencer !

vendredi 18 novembre 2011

Comment j'écris ?

Question intéressante, n'est ce pas ? Hé bien d'abord il faut savoir que la plupart des écrivains n'écrivent plus depuis longtemps dans un cahier, mais certains sont attachés à leur "petits carnets" dans lesquels ils peuvent noter quelques lignes au gré de leur inspiration, du quotidien. Moi même, je me suis souvent vue fouiller dans mon sac à main, dénicher une enveloppe protégeant un courrier important et y écrire mes pensés ou tout autre citation que je jugeais intéressante. J'ai toujours eu un stylo sur moi... j'ai même déjà écrit sur... une serviette en papier, avant de me procurer un bloc notes !
Concernant le roman, j'écris vraiment "dans le désordre" : du coup, une clé USB renfermant des dizaines de documents textes est un outil précieux !
Le chapitre ou le morceau d'histoire va littéralement "m'habiter" me trotter dans la tête jusqu'à que je puisse le transcrire sur ordinateur. Par ailleurs, j'écris mon roman au jour le jour, ou plutôt de semaines en semaines, car là aussi, le challenge1000mots en est la preuve, je n'arrive pas à écrire, ne fut-ce que 500 mots tout les jours ! Hélas !
Ensuite, tel un puzzle, j'assemble ces chapitres au fur et à mesure. En fait, j'ai déjà écrit des pages entières sur ce qui arrivera aux enfants de mon héroïne, alors qu'ils ne sont même pas nés ! Et d'un autre côté, j'ai envie de récupérer des morceaux de mon blog que j'ai écrit il y a 5 ans ! J'ai toujours dit que ma vie était une sorte de "bordel organisé" : hé bien c'est sacrément vrai !
Je peux aussi tout autant travailler sur plusieurs projets d'écriture à la fois, du moment que l'inspiration est là ! En fait, ma clé USB stocke toutes les idées d'écriture qui me passent par la tête et... dans laquelle il n'y aurait pas assez de place si je devais tous les retenir avant de les faire jaillir sous mes doigts lorsque c'est le bon moment ;)
Finalement, le plus dur, c'est le début. Les phases intermédiaires. Je pense que nous sommes nombreux à avoir du mal à écrire ce qui semble banal sans détourner l'attention du lecteur. Mais une écriture trop "mouvementée" n'est certainement pas non plus la meilleure solution : ne risque-t-il pas de s'épuiser ?
Plus tard, je relirais donc encore et encore les chapitres, puis le roman dans son intégralité, avant de décider qu'il est prêt à publier ;) Du coup, écrire un roman me prend toujours entre un an et trois ans au minimum !!!

mercredi 16 novembre 2011

NaNoWrimo, juste à mi-chemin !

Ainsi que le titre l'indique, nous voici à la moitié du défi du NaNoVrimo de Charlotte, plus exactement, du Challenge1000mots, de son nouveau petit nom ;) ! Comme la plupart des participants, c'est une semaine assez infructueuse et un peu décourageante. Personnellement, le brouillard ambiant et dense (et non pas danse :D) n'arrange pas les choses (car oui, je suis ce qu'on pourrait appeler une photo-dépressive, enfin une personne qui n'a plus d'énergie quand il n'y a pas assez de lumière...)
Avec la permission de Charlotte, je décide de continuer le challenge1000mots sur mon roman en plusieurs tomes : soit la rédaction du Tome 3 "L'Écho des corridors". Probablement que je naviguerais entre l'écriture du roman de Clara Brishkaba et celui du tome 3 au gré des jours et de l'inspiration, car c'est définitivement ainsi que je fonctionne : je rédige en fonction de l'inspiration, je transcrit le morceau d'histoire qui jaillit dans mon esprit... écrire ainsi un roman du début à la fin était un vrai défi, et j'ai bien du mal à m'y tenir. Par loyauté envers les autres, j'essaierais au maximum de me concentrer sur le roman de mon "double" que j'avais choisis au départ. La poursuite de l'écriture du tome 3 sera juste une "excuse" pour couvrir les 1000 mots par jour ;) sachant qu'à ce jour, j'atteins lamentablement le score de... 7184/16000 soit même pas la moitié... ce n'est pas grave, mais à mon humble avis difficilement rattrapable ;)

PS : les photos des trois articles concernant le Challenge1000mots sont des photos personnelles : depuis cet été 2011 la photographie,  (en tant qu'art, d'un point de vue créatif je veux dire) est ma nouvelle passion complémentaire à l'écriture. Après l'art des mots, je cultive l'art des images des scènes de vie... évidement, on y touche pas, merci ;)

mardi 8 novembre 2011

Le NaNoVrimo de Charlotte, la première semaine.

Le choix est fait, il s'agira de l'histoire du "double-moi" : mon anagramme, Clara Brishkaba prendra vie sous la forme de ce nouveau personnage. L'histoire d'une jeune femme comme tant d'autres et de ces aventures. Ça ressemble un peu à du Bridget Jones en version peut-être plus créative, plus rêveuse, moins britannique, moins urbaine. Enfin, difficile à définir... voilà pour l'histoire.
Concernant le challenge, le rythme de 1 000 mots par jour est très difficile à tenir ! À l'heure où j'écris, je suis à 5 242/8 000 ! Je me demande à quel moment je serais "exclue" du défi pour non-respect des engagements ;) ? Mes vieux réflexes reviennent, je suis toujours tentée d'écrire des chapitres comme ils me viennent, quand j'ai une inspiration et de recoller ces chapitres, tel un puzzle, au moment où je "rejoins" l'histoire. C'est toujours ainsi que j'écris mon roman. Il semblerait que je sois incapable d'écrire au jour le jour, au kilomètre. C'est aussi pour savoir si j'en étais capable que j'ai voulu relever le défi.
Malheureusement, j'ai aussi parfois du mal à rentrer dans l'histoire... or, si moi je n'y crois pas, comment les futurs lecteurs pourraient y croire ? Peut-être que ce nouveau roman sera condamné à ne jamais être publié ? Peut-être devrais-je envisager de passer à l'autre projet ? Ou alors, remarque pertinente de mon homme, continuer à écrire la suite de Chuchotis des Flots Secrets qui reste tout de même mon plus grand "chantier" ;) et mon histoire la plus importante ?
Voilà, pas mal de doutes et de questionnements pour cette première semaine, j'espère tout de même aller jusqu'au bout de ce projet, car je n'ai pas pour habitude de baisser les bras ;) Malgré tout, j'ai encore plein d'idées pour faire vivre la chère Clara B. : ce sera peut-être mon premier roman jeunesse :D !

N'oublier pas de visiter les blogs de Julien Perrin, de Charlotte Boyer ; pour connaître l'état d'esprits de mes compagnons de NaNo ;)

mardi 1 novembre 2011

Nano quoi ???

NaNoWrimo ! Comme l'explique si bien Wikipédia, on peut le traduire par "mois national d'écriture de roman (National Novel Writing Month), c' est un projet d'écriture créative dans lequel chaque participant tente d'écrire un roman de 50 000 mots - soit environ 175 pages - en un seul mois." Avant il y a trois ou quatre jours, je ne connaissais pas ce mot barbare. C'est un événement auquel j'ai été conviée par Charlotte Boyer qui m'a fait réfléchir sur ce beau projet. Dans ce NaNaWrimo, version Charlotte, il s'agit d'écrire un roman même déjà commencé, et de rédiger 1000 mots par jour. Sacré défi et avec le stress de ces derniers jours, ça semble impossible !?! Impossible ? Non ! Difficile, peut-être mais qui ne tente rien n'a rien ! Me voici donc au premier jour du NaNo, sans le moindre mot, même pas une page blanche... mais deux projets d'écriture en tête : un roman sur une sorte de "double moi" qui vivrait la vie dont je pourrais rêver, si je n'avais aucune contraintes ; ou un roman sur des scientifiques qui feraient des recherches génétiques pour créer le maillon manquant entre le monde animal et le monde végétal. Dans le deuxième cas, ce roman, je l'ai carrément rêvé ! Partant d'une remarque de mon neveu qui "voudrait être un chat" j'ai voulu me raconter cette histoire en me disant "Je suis écrivain, mon imagination n'a AUCUNE limite, comment créé l'histoire de cet enfant, devenu homme, qui deviendra un chat ?" et comme j'étais au lit, non seulement mon esprit a raconté cette histoire, mais je l'ai carrément rêvé avec des détails étonnants, et je n'ai jamais pris la peine d'écrire ce rêve en roman (ou même en brouillon) Je n'ai pas décidé lequel je choisirais, il me reste encore quelques cinq heures pour m'y mettre, voici pour cette première journée de NaNoWrimo !

dimanche 20 juin 2010

Un roman... et des clichés

À force de clamer ici et là sur le net que j'écris un livre et surtout grâce à Nolween et aux autres membres du feu(snif) forum des auteurs indépendants ; j'ai constitué un petit réseau d'amis écrivains. Cliquant ici et là sur les liens laissés à la disposition des autres internautes par les autres amis écrivains de mes amis écrivains ; je tombe sur un article fort intéressant listant les 10 clichés à éviter dans la littérature. Si vous souhaiter le lire en entier, cliquez ici , en ce qui me concerne, je me suis amusée à décortiquer mon roman (je parle là des 4 ou 5 tomes) et... je dois me rendre à l'évidence, oui mon roman est criblé de clichés.
Analyse.



1. Le soleil qui filtre dans les lames du store

Lu et relu en effet et pourtant jamais écrit en ce qui me concerne. Pourquoi ? Probablement parce que je ne l'ai jamais vécu ! Du plus loin que je me rappelle j'ai presque toujours dormis dans des chambres orientées au Nord ou au Sud, alors « le soleil du matin » à moins de se lever à midi, tu repasseras !

Non, mes personnages à moi se réveillent plutôt (souvent ! ) après des cauchemars « tellement réels ». Mais je ne suis pas certaine que ça fasse moins cliché ceci-dit...


2. La scène de sexe amoureux

Difficile d’y échapper en effet ! Et ho combien difficile à écrire ! Mes personnages ne sont pas des puceaux sauf une au début, mais ça va, elle va découvrir le sexe : vous serez aux premières loges. Et c'est bien là que ça coince !!! J'ai même pensé à une musique d'ambiance (C'est Nothing Else Matter de Mettalica) aux chandelles (franchement, à croire qu'on rêve toutes d'une première fois à la lueur de la bougie : mais le fait-on en réalité ? ) Mais vraiment, je reconnais que ce n'est pas évident de captiver le lecteur sur un acte que l'ont idéalise tous mais qui, une fois expérimenté, reste, soyons francs, assez banal !

Alors j'ai tenté une pauvre vanne sur le choix du parfum du préservatif, j'ai donné à mon étalon assez de sensibilité pour ne pas brusquer l'oie blanche ; mais bon, ça reste une de mes scènes les plus dures à écrire, je l'admet. Et je précise que cette scène de dépucelage n'a absolument rien à voir avec ma première fois à moi. Être écrivain c'est accepter de se mettre à nu pour ses lecteurs, mais tout de même, faut pas abuser...

Plus tard, la jeune pucelle devenue femme mariée commettra le péché ultime avec ni plus ni moins que le cousin-meilleur-ami-presque-frère de son mari. Amant d'une nuit qui la « pénètre d'un coup » et non pas longuement comme suggéré dans l'article cité en source... Hé oui, chez moi mes personnages peuvent être aussi sensibles au début de l'histoire que brutaux vers le milieu. Et encore, je n'ai pas écris les chapitres où la jeune pucelle, devenue femme, puis maman, puis divorcée ; s'enverra purement et simplement en l'air avec un collègue de travail, plusieurs fois même. Et croyez moi elle aimera ça !

3. Le repas au restaurant

Évidement, mes personnages vont au restaurant, mais c'est vrai que j'évite de m'y attarder car effectivement, quoi de plus rasoir ! Même dans les séries américaines, on a jamais réussis à construire tout un épisode sur une soirée au restaurant : en littérature, c'est pareil ! Avec une exception, je tiens à le signaler. Bien-sûr, exerçant moi-même la profession ingrate d'hôtelière-restauratrice, de quoi d'autre pouvais-je parler dans mon roman pour rester un minimum crédible ?

Alors oui, la demoiselle deviendra restauratrice, pas dans les mêmes circonstances que moi, je tiens à le préciser là encore. Mais cette scène révélatrice au restaurant me semble bien trop indispensable dans l'histoire pour que j'y touche, si cliché puisse-t-elle être...

4. Le secret de famille ou le traumatisme d’enfance

Le secret de famille, il viendra plus tard, bien plus tard et atteindra en réalité les enfants de mon personnage féminin principal. Oui, mère indigne, elle va leur mentir ! Un mensonge et un secret que les lecteurs connaîtront puisqu'ils suivent les aventures de cette femme depuis son adolescence. J'aime à croire que c'est presque original, un secret déjà dévoilé avant même que l'enfant devenu adolescent n'en subisse les dommages. Mais il n'y a peut-être que moi qui y crois...


5. L’homme sans cœur ou l’hypersalaud

Qu'on se le dise, le « Dom Juan, le Hugh Grant de Bridget Jones est périmé ». Ça tombe bien, je n'en ai pas sous la main. Si, peut-être un personnage qui apparaît à peine au départ, juste le temps de faire comprendre à la jeune pucelle qu'elle doit admettre que le monde ne tourne pas autour d'elle et qu'il faut regarder au-delà des apparences. Personnage qui disparaîtra assez vite mais que je ne peux pas me résoudre à gommer pour de bon. D'abord parce que dans la version papier (celle que j'ai écris de 16 à 22 ans, vous vous souvenez ? ) il est beaucoup, beaucoup plus important et que même si cette histoire là, je n'ai pas réussi à la mener jusqu'au bout, je trouvais qu'elle avait tout de même un certain potentiel ! La deuxième raison, c'est que, aussi vilain fut-il au tome 1, aussi vulnérable je le souhaiterais dans le dernier tome ou l'avant dernier... si il ré-apparait. Ça ce serait juste aussi l'occasion pure et dure de me venger de tout les types qui m'ont tellement fait souffrir (oui, je fais dans le mélo et alors ? C'est mon blog je fais ce que je veux ^^ !!) quand j'étais plus jeune...

Il y en aura un autre aussi, plus tard, plutôt du genre David Seidel (vous connaissez pas ? Hé bien regardez la télé !) Mais là aussi, même si le genre est périmé, il est bien trop important pour que je me passe de lui ; mais peut-être devrais-je réfléchir à ce « qu'elle » ne le « sauve » pas trop. Ou pas.

6. La forêt naturelle

Hé bien là, je suis bien dans la mouise ! Elle habite en lisière de forêt, Elle Les rencontre encore dans la forêt. Sans compter la rivière. Puis l'hôtel perdu dans la montagne un peu plus tard. Oui, là, mon roman s'enfonce dans un cliché ! Et puis zut quoi ?!? J'ai vécu mon enfance et mon adolescence à la campagne, entre forêt et rivière précisément. Je vis mon adulescence (on dit comment ? Mon âge adulte ? Ma jeunesse adulte ? Mes belles années ? ) dans la montagne. Zut de zut : de quoi puis-je parler d'autre que de nature ? Je me définirais même comme une sorte de créature féérique qui vit dans les bois, je raconte à mon fils que je suis née de l'Immaculée Conception entre une feuille d'arbre et de l'eau de source (rassurez vous : à 7 ans il n'en croit pas un mot) je me retrouve dans la virginale apparition de la pub Lolita de Lempicka (mon parfum fétiche soi-dit en passant) Alors mince : en quoi la ville serait-elle moins clichée ou plus sexy que la nature ? Pas d'accord !

7. Les regards qui tuent

Ben oui, évidement, à quoi bon raconter une rencontre entre deux êtres si il n'y a pas un échange de regards ? Franchement ? C'est vrai que c'est cliché, mais là j'ai un peu de mal à croire qu'on puisse le raconter différemment. Ma rencontre entre mes deux amoureux, c'est la voix de l'homme (qui chante près d'un lac, oui oui, la forêt, la nature, très cliché en effet !!!) qui la séduit en premier, ça va ? C'est plus acceptable comme ça ? Je sais pas mais un roman, à plus forte raison qui se prétend roman d'amour, a-t-il le moindre crédit avec une scène de rencontre des plus banales comme dans la vraie vie. Je n'y crois pas. Et d'ailleurs même dans la vraie vie, qu'on ne me dise pas que les gens sont incapables de ressentir ces sensations merveilleuses et enivrantes ??? Et sinon... ben j'ai envie de dire... que je vous plains. Voilà.

8. Le parfum qui embaume

« Un héros qui ne sentirait pas s’en sortirait bien mieux ». Voici une phrase à méditer. Certes, je n'ai pas pensé à m'encombrer d'une longue description sur la saveur fruitée et boisée du parfum de la jeune femme qui évoque cette féérique apparition d'une sylphide blonde et ondulante près d'une source pure à la télévision. C'eût été pourtant un magnifique hommage à mon parfum favori en forme de pomme violette. Enfin, quoi que en fait non, c'eût pas été visiblement...

9. Les black-outs, fugues décennales et autres descentes aux enfers

Haha, comme c'est vrai :-D ! Mais là encore, une histoire a-t-elle le plus petit intérêt si on ne met pas ses personnages en danger ? L'amnésie de mon personnage a toute son importance dans le sens où déjà on ne sait pas si elle arrive par la force des choses ou par la perversion de l'au-delà (…moi et mes métaphores à deux balles...) Par ailleurs, elle révèlera le côté le plus sombre de mon personnage tout rose et tout gentil dans le tome 1 qui ne sera plus aussi gentil que ça plus tard. Je peux tout au plus réfléchir à une alternative différente, mais alors mon roman risque de s'arrêter au tome 3. Et puis, franchement, ce n'est pas ce que je voulais au départ... Ce roman, ce serait plutôt une longue histoire pour fidéliser quelques 100 ou moins lecteurs/amis/famille qu'un gros pavé trop génial pour mettre à mes pieds 1 000 inconnus !!!

10. Dire non au cliché/liste non exhaustive d'autres erreurs à éviter :

Les nuits sans fin (celles qui comptent 15 heures au moins),

Il n'y en a pas, peut-être une journée sans fin, mais seulement une alors ;-)

Les apocalypses dont on réchappe toujours (le petit groupe qu’on retrouve au chapitre 15 et qui a survécu en autonomie)

Non, mon roman ne traite pas de ce sujet-là, et vu que j'ai lu un peu partout que bien des fans de LOST ont pleuré au générique de l'ultime épisode, je ne suis pas certaine que ce « cliché » soit une vraie erreur.

Les scènes de vie au travail (chiant, agressif),

D'accord, j'abrégerais. Sauf pour l'hôtellerie : là je vais balancer À MORT !

Les ruptures

Gnagna, des personnages qui ne se séparent pas : ça intéresse qui ?

Les trajets en automobile/avion/train (en vogue depuis 100 ans)

Ho, et pourtant, on peut en dire des choses en voiture... en même temps dans ce cas, il faut se déplacer comment ? Par téléportation ? Genre « la Mouche » ?

La misanthropie qui rend noble (et pas con comme en vrai)

Mdr, ne pas rendre un minimum mon personnage misanthrope (ou disons humanophobe comme j'aime à le dire de façon plus modérée) c'est renié tout mon être. Et puis je veux pas.

L’utilisation des parapluies partagés (pourquoi est-ce que dans les romans, il n’y a jamais qu’un parapluie pour deux ?)

En voilà une idée :-D Non, non chez moi quand la pluie s'abat sur mes personnages, ils sont dégoulinant, mort de rire, filent chez eux se réchauffer et galipettes sous la couette (oui, parce qu'ils venaient juste de se séparer avant que la pluie « qui lave les colères du passé » ne leur tombe dessus)

Les trios amoureux

Un meilleur ami qui tombe furtivement amoureux alors qu'elle est déjà en couple, ça compte aussi ? Furtivement, hein ! Je le jure, pas plus d'un chapitre !

Les animaux de compagnie intelligents

Je n'y ai pas pensé ça :-D et Dieu sait que je suis gaga de mes lapin(e)s et cochons d'Inde pourtant !

Les magasins d’antiquité où l’on trouve des objets « so exciting » et ultrasignifiants

ça non plus je n'y ai pas pensé, reste que les boutiques décrites par Sophie Kinsella dans l'Accro au Shopping restent des valeurs sûres, faut pas charrier....





Finalement, ils le disent si bien eux-même : « Dire non au cliché, c’est dire non à l’écriture. Dire non au cliché, c’est se couper d’une intelligibilité immédiate dont l’écrivain ne peut pas se payer (sauf à être génial sur chaque mot, ce qui est impossible) le luxe à plein temps. »

Les clichés, donc, je ne pense pas qu'on puisse les éviter. Mais ils sont à consommer avec modération, c'est toujours bon à savoir merci au site www.fluctuat.net d'avoir partagé l'information.

vendredi 4 juin 2010

Écrire un livre, réaliser ses rêves, c'est aussi accepter des longs temps de pause...

... parce que la vraie vie ne vous laisse pas toujours le choix. Découragements, crises familiales, nouveautés (la rentrée au CP : tout un programme !!!!) et deuils...
Les aléas de la vie, les tumultes de l'existence. Personne n'y échappe mais tout cela mis bout à bout m'a épuisée. Alors se reconstruire quand votre père est mort, c'est plus dur qu'on ne l'imagine. Mon papa a rejoint son étoile, nous a quitté et c'est toute la famille qui est déchirée. Notre famille, c'était un ensemble, un tout. Alors quand l'un des membres s'en va, c'est une partie de nous qui part. Impossible de me concentrer sur mes rêves, d'être positive et motivée dans cet état. Et pourtant, quel gâchis si prêt du but !
Écrire toute seule, s'auto-éditer, permet certes de s'auto-gérer (pas d'éditeur au dessus de moi pour me forcer à écrire coûte que coûte) mais on est seule.
Enfin...
Pas tout à fait seule...
J'ai mon équipe de soutien. Modératrice du forum : auteurs-independants j'ai toujours une oreille (enfin un œil en l’occurrence) attentive et des personnes qui me motivent et me soutiennent. D'ailleurs, c'est parce qu'il fallait boucler le catalogue du forum dans les délais que je me suis re-motivée pour passer du rêve à la réalité !
Je ne saurais trop conseiller aux personnes qui se lanceraient dans l'auto-édition ou même dans tout autre projet d'entreprise quel quelle soit en auto-gestion d'obtenir un soutien de la part de son entourage. Et aussi et surtout de fuir les ondes négatives au contraire.
Parfois, il suffit juste de se connecter à un site d'impression à la demande TheBookEdition ou LuLu par exemple ou d'éditeurs en ligne ; pour trouver une communauté à l'écoute. Peu importe, trouvez votre clan, votre groupe... ce "phare dans l'obscurité de vos doutes".
Mais quand vous aurez trouvé à nouveau la motivation, dites vous que tout n'est pas fini.
J'ai eu la chance de rencontrer un illustrateur pile au bon moment. C'est tout de même plus pratique pour avoir une belle couverture !
Mais j'ai eu des soucis avec le site Copyright...
Puis avec le site d'impressions à la demande... je passe de l'un à l'autre.
En pleine nuit (parce que la connexion internet est moins gourmande ^^ ) je télécharge mes gros fichiers de 1,7 Mio ; insère la couverture, la quatrième de couverture préalablement préparées par mon illustrateur donc, d'ailleurs ne serait-ce pas plutôt un graphiste ? Il m'a pas dit ^^. Le site a pensé à l'ISBN (ça correspond au code-barre, disons que sans ça on ne peut pas commercialiser un livre)
Ça y est, c'est pour de vrai !!! Mon livre apparaît dans un vrai site internet de vente, on peut cliquer pour de vrai sur "Ajouter à mon panier" il y a mon nom !!!!
Quelle émotion !
Passé les premiers tremblements, la raison reprend vite le dessus. Il y a 4 chiffres rouges surtout qui me font mal aux yeux : le prix !!!!! Vais-je réussir à vendre mon roman à un prix pareil (d'ailleurs, c'est simple, je l'ai barbouillé ^^ ) ?
Finalement, la plus grande difficulté de l'écrivain n'est pas de trouver des idées ou du temps pour écrire.
C'est tout le reste. La relecture, la correction... puis la création de la couverture, la rédaction du résumé, les problèmes d'impression, de coût, de commercialisation.
Non, rien ne dit que jamais je ne ferais appel à un éditeur pour se charger de cette tâche (ingrate ? ) même si pour l'instant, je trouve tout ce travail passionnant. Dur mais vraiment passionnant :-D
Bien-sûr, là tout de suite, j'ai envie de commander 50 livres et de les vendre dédicacés à tout mon entourage !!!!!
Oui mais voilà...
Et si il y avait des soucis à l'impression ? Et si je m'étais trompée de gabarit (imaginez, vous télécharger un fichier avec des pages A4 pour un livre en 11x17 et vous vous retrouvez avec des pages complètement mangées à l'intérieur !!! )
Et si l'image ne donnait pas un bon résultat ? Elle est pas un peu petite ? Elle risque pas de pixeliser à mort ? Ça va être tout moche !!!!
Que faire ?
Mais oui ! En commander un seul bien-sûr ! Et voir après le résultat...
On verra si cette somme me paraîtra si astronomique une fois le produit en mains ^^ En attendant, j'ai également testé mon roman dans un autre format... et j'ai passé une deuxième commande :-/
Je ne saurais trop recommander aux écrivains en herbe comme moi de tester plusieurs formules. Mais peut-être quand même de commander alors les différents formats... en même temps !!!!
J'avance petit à petit. Je me débarrasse de tout obstacle et je fonce... pour vous faire partager cette belle histoire et me rejoindre avec moi dans mes rêves. Et qu'importe l'issue, même si au final mes deux livres que j'ai bêtement commandé sur un même site mais dans deux enveloppes différentes se révèlent invendables : tant pis !
Car pour rien au monde je n'aurais voulu renoncer et ne pas vivre ce moment précieux et unique. Quand on voit la couverture de son livre sur un site commercial et qu'enfin on sait que maintenant c'est partit, on a marché dans le concret, la réalité !

samedi 5 septembre 2009

Mais elle écrit quoi au juste ?

On a parlé de moi, parlons de mon roman.
Au départ donc, des cahiers remplis au crayons, des soirées entières qui se terminent tard, voire très tard la nuit, des après-midi coincée derrière mon bureau parce que j'ai une nouvelle idée à jeter sur le papier et puis ce blocage... J'ai 22 ans, mes études sont terminées, mon histoire aussi. Mon personnage a fait sa vie, eu un enfant, s'est marié. Pas moi. Tout un décalage entre mon existence et la sienne alors que nous sommes censées marcher ensemble main dans la main sur le chemin de la vie. Je sais que mon histoire ne tiendra plus la route à présent. Et puis, il me faut maintenant régler bien des problèmes. Trouver un travail d'abord, puis un logement, accessoirement pourquoi pas un copain ou quelque chose qui y ressemble (ma vie sentimentale était proche de zéro à l'époque, c'est à dire que je fantasmais beaucoup, mais que j'agissais assez peu...)
La résurrection vers 27 ans. Le travail, je l'ai ; le logement aussi, même un compagnon de vie et en bonus... un petit garçon pas prévu au programme. Sachez qu'un bébé, c'est du travail à temps plein, or je continuais à exercer ma profession (vous savez cet emploi qui me permet de gagner des sous mais ne m'épanouit pas des masses ? ) il a donc fallu attendre qu'il atteigne les trois ans pour que je me rende compte que j'existe aussi et qu'il est grand temps que je m'en souvienne !
Ma clé USB, mon ordinateur pour établir les factures des clients se voit alors attribuer un autre rôle (même si depuis, j'ai acquis un ordinateur portable afin qu'il n'y ai plus ni mélange, ni confusion : et puis, c'est plus classe quand on est écrivain, de tapoter sur un portable, lol ). Attention, qu'on s'entende bien ! Je n'ai pas pris sur mes heures de travail pour écrire mon livre ! J'ai toujours travaillé les heures pour lesquelles je suis payée et même au-delà, le service au client reste toujours prioritaire sur mon temps passé à écrire. Je suis en totale paix avec ma conscience professionnelle. Mais j'ai aussi besoin de cet échappatoire, de cet exutoire. Je cumule les deux et les clients ne s'en sont jamais plains.
Des dizaines de chapitres jetés ça et là dans mon disque dur externe à organiser. Une histoire qui n'en finit plus... mon héroïne est adolescente, puis adulte, elle a un ou des enfants (vous verrez bien ! ) et je sais même ce qu'il arrivera encore à ses enfants ! Tout ça ne tiendra pas en un seul livre, mon projet sera donc plus conséquent. Cinq ou six tomes. Minimum. Ça me laissera du temps à moi aussi... On a jamais vu qu'on pouvait faire le tour du monde en 24 heures, il est impossible de manger un gâteau tout seul en une seule fois ; il y a des étapes, on le mange en plusieurs jours : hé bien pour mon roman, c'est pareil ! Je le publierais en plusieurs tomes.

Commençons donc par le début.

Je vous ai parlé d'une héroïne ? Hé bien non, c'est bien un jeune homme qui raconte l'histoire. J'ai imaginé cette rencontre simplement en croisant un jeune inconnu lors d'une de mes innombrables balades en forêt. Rencontre qui survenait donc dans l'histoire comme « l'élément perturbateur » du couple tout beau, tout nouveau et idéal que j'avais imaginé à seize ans (ben oui, forcément, j'avais z'un n'amoureux qui me faisait rêver et il fallait que je le mette en scène dans mon histoire ! )
Quand j'ai repris mon livre en main une fois adulte, je trouvais que c'était plus dynamique (j'aime bien ce terme, ça pète : « plus dynamique » ) de provoquer cette rencontre dès le départ. La version papier (il y aura toujours la version papier que j'ai écrite de 16 à 20 ans et la version USB que j'ai écrite de 27 à 30 ans) tire trop en longueur au début. Cette rencontre là, qui, vous l'avez compris est déterminante, se passait bien plus tard. Pour la nouvelle version, elle marque le début des différentes péripéties qui structurent mon roman (ouais, l'élément perturbateur... vous vous souvenez de ces exercices en primaire ? )

J'ai écrit d'abord -sur le papier- en employant le « je » mais il me pose problème, car enfin « je » ne vois que ce que « je » vois, et si c'est mon héroïne qui raconte, cela limitait pas mal la progression de l'histoire. Il m'a donc fallu trouvé autre chose.

Dans ce blog, je vous montrerais également des passages que j'ai abandonné. La version papier était très noire. Peut-être qu'à mon adolescence, j'utilisais cette histoire pour expier mes angoisses, mais parvenue à l'âge adulte, je trouvais toute cette histoire un peu trop lourde. Je peux difficilement parler d'une jeune femme qui a connu tant de malheurs dans sa jeunesse, alors que je ne l'ai pas vécu moi-même – oui, j'ai une existence très banale, comme je le dis toujours, je suis « trop moyenne »- mais finalement, cette prise de conscience rend sûrement mon roman beaucoup plus crédible !
Je vous présenterais donc ces extraits comme autant de « scènes coupées » d'un DVD : héhé, vous avez même droit aux bonus, vous en avez de la chance, ça sert de suivre le blog d'une vraie romancière ! ? ! Je vous proposerais également des photos qui illustreront parfaitement certains extraits de mon histoire. Ho, pas d'inquiétudes, il ne s'agit pas de bloquer votre imagination mais peut-être simplement de vous montrer en images les ambiances ou les lieux que j'ai tenté de vous traduire en mots. Et rien ne vous empêchera à ce moment là de m'indiquer si mes mots correspondent à mes photos ou si je me suis trompée :-D Je ne suis qu'une romancière débutante, c'est le tout début de ce long chemin, j'arpente à peine la partie immergée de l'iceberg : j'ai tout à apprendre ! Quels que soient les conseils ou les critiques que vous aurez à me formuler, je les écouterais ;-)

mercredi 24 juin 2009

La couverture : idées de mise en scène, photos

Alors que je n'ai toujours pas trouvé de titre, ni terminé de me relire, le hasard des rencontres sur internet a fait que l'élaboration de la couverture se fera plus tôt que prévue.
Ho, bien sûr, ce n'est pas le bon ordre, mais tant pis, c'est mon premier roman, j'ai encore le temps d'apprendre, de me tromper. J'ai décidé cette année que quoiqu'il arrive, il faut saisir les ocasions et ne plus me laisser envahir par les regrets.
Si, effectivement, le titre doit plus ou moins avoir le thème de l'habitation, j'avais pensé à quelque chose du genre : "Maisons au bord de la rivière" ou "Maisons contemplant la rivière" ou "Le(s) secret(s) de la maison au bord de la rivière"
Et voici donc la photo qui correspondrait à modifier :
PHOTOS PERSOS !!!!!!! ON NE TOUCHE PAS ! MERCI !!!!!
Autre cadrage.
Explications :
Il faudrait une maison qui fasse "ancienne, chaleureuse, masure" et une "moderne, froide, impersonnelle" à gauche, à droite, peu importe...
L'enseigne sur la maison de droite peut rester, mais il faudrait la modifier (je ne veux pas avoir de soucis avec les propriétaires du bar en question ! ) Par ailleurs, si elle n'apparaît pas, ce n'est pas grave.
Je voudrais le ciel et la rivière "plus bleus"
Il n'est pas nécessaire d'avoir autant de végétation, mais il n'est pas non plus nécessaire d'en ôter...
Les couleurs, l'état du toit, la disposition des fenêtres, du jardin, etc... doivent être modifiées afin que l'on reconnaisse le moins possible les maisons ! C'est juste "l'état d'esprit" de la photo qui doit rester...
Outre les deux maisons contemplant une rivière, j'avais l'idée d'une jeune fille regardant un fantôme (ou le fantôme qui la regarde, à voir, lol) dans une forêt.
Profitant d'une promenade en forêt avec ma famille, j'ai donc pu prendre quelques cliché (dégoûtée : la chênaie que je voulais spécifiquement prendre en photo à été rasée !!!!! Détruite !!!! C'est comme si on m'avait ôté une parcelle de moi 0_0 )
PHOTOS PERSOS : PAS TOUCHE !!!!!
Dans mon esprit, ça donnait à peu près ça :
Le petit garçon cachant son visage représentait le fantôme. Je voyais la jeune fille en jean puisque c'est une ado, mais pour la vision fantomatique j'étais bien incapable de réussir quoique ce soit. Je pensais qu'il suffisait de redimensionner la photo pour l'insérer, qu'elle porte un haut plus rouge (ça je sais faire ;-) ) qu'elle ait les cheveux plus long....
Après bien des manipulations de copier/coller et autres filtres magiques sous GIMp, voici à quel résultat je suis parvenue, en dimension réelle, c'est à peu près ça :
Je reconnais humblement que c'est non seulement basique, mais en plus tassé ! Hé oui, concepteur pyrographique en côte de porc (seule ma famille comprendra la référence à 3 ct d'euros) ça ne s'improvise pas et Designer non plus ! On voit pas du tout que l'écureuil du coin est comme "collé" sur l'image, par exemple (tu parles :-p ) Et franchement, mon fantôme ressemble à tout sauf à un fantôme, bref.
Voici les explications des détails qu'on trouve sur cette image :
La fille en rouge :
c'est effectivement une des couleurs que je préfère porter "pour me faire voir" Et c'est un clin d’œil à mes années post-adolescente où je portais toute l'année une veste rouge. Je tenais à ce que la fille soit en jean, ça fait plus ado. Je n'ai pas la moindre idée du cadre le plus vendeur, mais j'aime assez cette posture, avec la main sur le tronc, l'impression que la fille se cache tout en étant attirée par cette vision, ce fantôme, malgré sa crainte.

le fantôme, l'apparition :
C'est mon fils qui se cache le visage (pas envie que son image soit diffusée sur le net Evil or Very Mad ) Je suis in-ca-pa-ble de faire mieux pour figurer un fantôme, c'est franchement nul ! Mais ça vous donne une idée de l'atmosphère que je souhaite donner à cette couverture. J'ai demandé que cette apparition ne soit ni trop effrayante ni trop angélique. Dès la première seconde, le lecteur doit avoir un doute, est-ce un bon ou un mauvais esprit ? A-t-elle peur ou est-elle fascinée ?

les rayons qui émanent du dos de la fille :
C'est pour que le doute soit accentué : c'est elle ou lui qui meurt ? Bien-sûr, il faudra que le résumé de la quatrième de couverture entretienne le suspense Wink

la forêt :
pour le mystère et surtout parce que la forêt... c'est ma deuxième maison Shocked MAIS je voulais absolument une forêt de chênes ou de hêtres, avec, pour reprendre les mots de mon livre, "l'herbe si verte qu'elle voudrait s'y baigner" Ou tout au moins un ou deux troncs d'arbres !

l'écureuil :
écureuil, lapin, oiseaux, chevreuil ; toutes ces créatures bucoliques ont bercées mon enfance et continuent de m'enchanter au gré de mes promenades Smile La présence d'un animal de ce type, même -surtout- juste suggérée, sera un clin d’œil de plus sur ma personnalité Very Happy

Avez-vous remarqué que je me suis auto-greffée des cheveux Laughing ? Si seulement c'était aussi simple dans la vraie vie Rolling Eyes En tout cas, pareil, je tiens à ce que le personnage féminin ai des cheveux qui ressemblent à des cheveux : ça attire plus l’œil Smile


La vision de shyY ( voir son site ) est à mille lieux de la mienne ! Et c'est cela qui est intéressant dans cette collaboration car c'est son professionnalisme qui donnera un résultat concret à ma vision des choses.

Ainsi :
La fille en rouge aura une robe, c'est plus graphique et pour jouer sur le côté spectral, c'est aussi plus simple.

Son fantôme est génial quoique pas tout à fait assez jeune à mon goût, ! Il a traduit le côté ambigu, lui a donné vraiment l'expression que j'attendais Very Happy

Il n'a pas dessiné la jeune fille de la même façon (premier plan, plan américain) pour ne pas lui donner trop d'importance. Je suis à 100% d'accord avec cette vision des choses.

J'étais juste pas d'accord sur le dos du livre en noir lol!
Et sur la lumière trop sombre à mon goût.

Bien-sûr, cette couverture je ne peux pas la montrer, d'abord parce que ce travail lui appartient (ouais, les droits d'auteurs, quoi ;-) ) et puis... je crois que je vais plutôt vous laisser la surprise :-)
Hé oui, le travail d'écrivain indépendant à celui-ci de magnifique et de passionnant que même pour la couverture, on doit se débrouiller avec nos relations ou nos talents (ou non-talent dans mon cas) Encore une étape qui avance, pas à pas...

S'IL VOUS PLAÎT : NE TOUCHEZ PAS À MES PHOTOS, MERCI !
(et d'ailleurs, pour en faire quoi ????)