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dimanche 20 juin 2010

Un roman... et des clichés

À force de clamer ici et là sur le net que j'écris un livre et surtout grâce à Nolween et aux autres membres du feu(snif) forum des auteurs indépendants ; j'ai constitué un petit réseau d'amis écrivains. Cliquant ici et là sur les liens laissés à la disposition des autres internautes par les autres amis écrivains de mes amis écrivains ; je tombe sur un article fort intéressant listant les 10 clichés à éviter dans la littérature. Si vous souhaiter le lire en entier, cliquez ici , en ce qui me concerne, je me suis amusée à décortiquer mon roman (je parle là des 4 ou 5 tomes) et... je dois me rendre à l'évidence, oui mon roman est criblé de clichés.
Analyse.



1. Le soleil qui filtre dans les lames du store

Lu et relu en effet et pourtant jamais écrit en ce qui me concerne. Pourquoi ? Probablement parce que je ne l'ai jamais vécu ! Du plus loin que je me rappelle j'ai presque toujours dormis dans des chambres orientées au Nord ou au Sud, alors « le soleil du matin » à moins de se lever à midi, tu repasseras !

Non, mes personnages à moi se réveillent plutôt (souvent ! ) après des cauchemars « tellement réels ». Mais je ne suis pas certaine que ça fasse moins cliché ceci-dit...


2. La scène de sexe amoureux

Difficile d’y échapper en effet ! Et ho combien difficile à écrire ! Mes personnages ne sont pas des puceaux sauf une au début, mais ça va, elle va découvrir le sexe : vous serez aux premières loges. Et c'est bien là que ça coince !!! J'ai même pensé à une musique d'ambiance (C'est Nothing Else Matter de Mettalica) aux chandelles (franchement, à croire qu'on rêve toutes d'une première fois à la lueur de la bougie : mais le fait-on en réalité ? ) Mais vraiment, je reconnais que ce n'est pas évident de captiver le lecteur sur un acte que l'ont idéalise tous mais qui, une fois expérimenté, reste, soyons francs, assez banal !

Alors j'ai tenté une pauvre vanne sur le choix du parfum du préservatif, j'ai donné à mon étalon assez de sensibilité pour ne pas brusquer l'oie blanche ; mais bon, ça reste une de mes scènes les plus dures à écrire, je l'admet. Et je précise que cette scène de dépucelage n'a absolument rien à voir avec ma première fois à moi. Être écrivain c'est accepter de se mettre à nu pour ses lecteurs, mais tout de même, faut pas abuser...

Plus tard, la jeune pucelle devenue femme mariée commettra le péché ultime avec ni plus ni moins que le cousin-meilleur-ami-presque-frère de son mari. Amant d'une nuit qui la « pénètre d'un coup » et non pas longuement comme suggéré dans l'article cité en source... Hé oui, chez moi mes personnages peuvent être aussi sensibles au début de l'histoire que brutaux vers le milieu. Et encore, je n'ai pas écris les chapitres où la jeune pucelle, devenue femme, puis maman, puis divorcée ; s'enverra purement et simplement en l'air avec un collègue de travail, plusieurs fois même. Et croyez moi elle aimera ça !

3. Le repas au restaurant

Évidement, mes personnages vont au restaurant, mais c'est vrai que j'évite de m'y attarder car effectivement, quoi de plus rasoir ! Même dans les séries américaines, on a jamais réussis à construire tout un épisode sur une soirée au restaurant : en littérature, c'est pareil ! Avec une exception, je tiens à le signaler. Bien-sûr, exerçant moi-même la profession ingrate d'hôtelière-restauratrice, de quoi d'autre pouvais-je parler dans mon roman pour rester un minimum crédible ?

Alors oui, la demoiselle deviendra restauratrice, pas dans les mêmes circonstances que moi, je tiens à le préciser là encore. Mais cette scène révélatrice au restaurant me semble bien trop indispensable dans l'histoire pour que j'y touche, si cliché puisse-t-elle être...

4. Le secret de famille ou le traumatisme d’enfance

Le secret de famille, il viendra plus tard, bien plus tard et atteindra en réalité les enfants de mon personnage féminin principal. Oui, mère indigne, elle va leur mentir ! Un mensonge et un secret que les lecteurs connaîtront puisqu'ils suivent les aventures de cette femme depuis son adolescence. J'aime à croire que c'est presque original, un secret déjà dévoilé avant même que l'enfant devenu adolescent n'en subisse les dommages. Mais il n'y a peut-être que moi qui y crois...


5. L’homme sans cœur ou l’hypersalaud

Qu'on se le dise, le « Dom Juan, le Hugh Grant de Bridget Jones est périmé ». Ça tombe bien, je n'en ai pas sous la main. Si, peut-être un personnage qui apparaît à peine au départ, juste le temps de faire comprendre à la jeune pucelle qu'elle doit admettre que le monde ne tourne pas autour d'elle et qu'il faut regarder au-delà des apparences. Personnage qui disparaîtra assez vite mais que je ne peux pas me résoudre à gommer pour de bon. D'abord parce que dans la version papier (celle que j'ai écris de 16 à 22 ans, vous vous souvenez ? ) il est beaucoup, beaucoup plus important et que même si cette histoire là, je n'ai pas réussi à la mener jusqu'au bout, je trouvais qu'elle avait tout de même un certain potentiel ! La deuxième raison, c'est que, aussi vilain fut-il au tome 1, aussi vulnérable je le souhaiterais dans le dernier tome ou l'avant dernier... si il ré-apparait. Ça ce serait juste aussi l'occasion pure et dure de me venger de tout les types qui m'ont tellement fait souffrir (oui, je fais dans le mélo et alors ? C'est mon blog je fais ce que je veux ^^ !!) quand j'étais plus jeune...

Il y en aura un autre aussi, plus tard, plutôt du genre David Seidel (vous connaissez pas ? Hé bien regardez la télé !) Mais là aussi, même si le genre est périmé, il est bien trop important pour que je me passe de lui ; mais peut-être devrais-je réfléchir à ce « qu'elle » ne le « sauve » pas trop. Ou pas.

6. La forêt naturelle

Hé bien là, je suis bien dans la mouise ! Elle habite en lisière de forêt, Elle Les rencontre encore dans la forêt. Sans compter la rivière. Puis l'hôtel perdu dans la montagne un peu plus tard. Oui, là, mon roman s'enfonce dans un cliché ! Et puis zut quoi ?!? J'ai vécu mon enfance et mon adolescence à la campagne, entre forêt et rivière précisément. Je vis mon adulescence (on dit comment ? Mon âge adulte ? Ma jeunesse adulte ? Mes belles années ? ) dans la montagne. Zut de zut : de quoi puis-je parler d'autre que de nature ? Je me définirais même comme une sorte de créature féérique qui vit dans les bois, je raconte à mon fils que je suis née de l'Immaculée Conception entre une feuille d'arbre et de l'eau de source (rassurez vous : à 7 ans il n'en croit pas un mot) je me retrouve dans la virginale apparition de la pub Lolita de Lempicka (mon parfum fétiche soi-dit en passant) Alors mince : en quoi la ville serait-elle moins clichée ou plus sexy que la nature ? Pas d'accord !

7. Les regards qui tuent

Ben oui, évidement, à quoi bon raconter une rencontre entre deux êtres si il n'y a pas un échange de regards ? Franchement ? C'est vrai que c'est cliché, mais là j'ai un peu de mal à croire qu'on puisse le raconter différemment. Ma rencontre entre mes deux amoureux, c'est la voix de l'homme (qui chante près d'un lac, oui oui, la forêt, la nature, très cliché en effet !!!) qui la séduit en premier, ça va ? C'est plus acceptable comme ça ? Je sais pas mais un roman, à plus forte raison qui se prétend roman d'amour, a-t-il le moindre crédit avec une scène de rencontre des plus banales comme dans la vraie vie. Je n'y crois pas. Et d'ailleurs même dans la vraie vie, qu'on ne me dise pas que les gens sont incapables de ressentir ces sensations merveilleuses et enivrantes ??? Et sinon... ben j'ai envie de dire... que je vous plains. Voilà.

8. Le parfum qui embaume

« Un héros qui ne sentirait pas s’en sortirait bien mieux ». Voici une phrase à méditer. Certes, je n'ai pas pensé à m'encombrer d'une longue description sur la saveur fruitée et boisée du parfum de la jeune femme qui évoque cette féérique apparition d'une sylphide blonde et ondulante près d'une source pure à la télévision. C'eût été pourtant un magnifique hommage à mon parfum favori en forme de pomme violette. Enfin, quoi que en fait non, c'eût pas été visiblement...

9. Les black-outs, fugues décennales et autres descentes aux enfers

Haha, comme c'est vrai :-D ! Mais là encore, une histoire a-t-elle le plus petit intérêt si on ne met pas ses personnages en danger ? L'amnésie de mon personnage a toute son importance dans le sens où déjà on ne sait pas si elle arrive par la force des choses ou par la perversion de l'au-delà (…moi et mes métaphores à deux balles...) Par ailleurs, elle révèlera le côté le plus sombre de mon personnage tout rose et tout gentil dans le tome 1 qui ne sera plus aussi gentil que ça plus tard. Je peux tout au plus réfléchir à une alternative différente, mais alors mon roman risque de s'arrêter au tome 3. Et puis, franchement, ce n'est pas ce que je voulais au départ... Ce roman, ce serait plutôt une longue histoire pour fidéliser quelques 100 ou moins lecteurs/amis/famille qu'un gros pavé trop génial pour mettre à mes pieds 1 000 inconnus !!!

10. Dire non au cliché/liste non exhaustive d'autres erreurs à éviter :

Les nuits sans fin (celles qui comptent 15 heures au moins),

Il n'y en a pas, peut-être une journée sans fin, mais seulement une alors ;-)

Les apocalypses dont on réchappe toujours (le petit groupe qu’on retrouve au chapitre 15 et qui a survécu en autonomie)

Non, mon roman ne traite pas de ce sujet-là, et vu que j'ai lu un peu partout que bien des fans de LOST ont pleuré au générique de l'ultime épisode, je ne suis pas certaine que ce « cliché » soit une vraie erreur.

Les scènes de vie au travail (chiant, agressif),

D'accord, j'abrégerais. Sauf pour l'hôtellerie : là je vais balancer À MORT !

Les ruptures

Gnagna, des personnages qui ne se séparent pas : ça intéresse qui ?

Les trajets en automobile/avion/train (en vogue depuis 100 ans)

Ho, et pourtant, on peut en dire des choses en voiture... en même temps dans ce cas, il faut se déplacer comment ? Par téléportation ? Genre « la Mouche » ?

La misanthropie qui rend noble (et pas con comme en vrai)

Mdr, ne pas rendre un minimum mon personnage misanthrope (ou disons humanophobe comme j'aime à le dire de façon plus modérée) c'est renié tout mon être. Et puis je veux pas.

L’utilisation des parapluies partagés (pourquoi est-ce que dans les romans, il n’y a jamais qu’un parapluie pour deux ?)

En voilà une idée :-D Non, non chez moi quand la pluie s'abat sur mes personnages, ils sont dégoulinant, mort de rire, filent chez eux se réchauffer et galipettes sous la couette (oui, parce qu'ils venaient juste de se séparer avant que la pluie « qui lave les colères du passé » ne leur tombe dessus)

Les trios amoureux

Un meilleur ami qui tombe furtivement amoureux alors qu'elle est déjà en couple, ça compte aussi ? Furtivement, hein ! Je le jure, pas plus d'un chapitre !

Les animaux de compagnie intelligents

Je n'y ai pas pensé ça :-D et Dieu sait que je suis gaga de mes lapin(e)s et cochons d'Inde pourtant !

Les magasins d’antiquité où l’on trouve des objets « so exciting » et ultrasignifiants

ça non plus je n'y ai pas pensé, reste que les boutiques décrites par Sophie Kinsella dans l'Accro au Shopping restent des valeurs sûres, faut pas charrier....





Finalement, ils le disent si bien eux-même : « Dire non au cliché, c’est dire non à l’écriture. Dire non au cliché, c’est se couper d’une intelligibilité immédiate dont l’écrivain ne peut pas se payer (sauf à être génial sur chaque mot, ce qui est impossible) le luxe à plein temps. »

Les clichés, donc, je ne pense pas qu'on puisse les éviter. Mais ils sont à consommer avec modération, c'est toujours bon à savoir merci au site www.fluctuat.net d'avoir partagé l'information.

mercredi 24 juin 2009

La couverture : idées de mise en scène, photos

Alors que je n'ai toujours pas trouvé de titre, ni terminé de me relire, le hasard des rencontres sur internet a fait que l'élaboration de la couverture se fera plus tôt que prévue.
Ho, bien sûr, ce n'est pas le bon ordre, mais tant pis, c'est mon premier roman, j'ai encore le temps d'apprendre, de me tromper. J'ai décidé cette année que quoiqu'il arrive, il faut saisir les ocasions et ne plus me laisser envahir par les regrets.
Si, effectivement, le titre doit plus ou moins avoir le thème de l'habitation, j'avais pensé à quelque chose du genre : "Maisons au bord de la rivière" ou "Maisons contemplant la rivière" ou "Le(s) secret(s) de la maison au bord de la rivière"
Et voici donc la photo qui correspondrait à modifier :
PHOTOS PERSOS !!!!!!! ON NE TOUCHE PAS ! MERCI !!!!!
Autre cadrage.
Explications :
Il faudrait une maison qui fasse "ancienne, chaleureuse, masure" et une "moderne, froide, impersonnelle" à gauche, à droite, peu importe...
L'enseigne sur la maison de droite peut rester, mais il faudrait la modifier (je ne veux pas avoir de soucis avec les propriétaires du bar en question ! ) Par ailleurs, si elle n'apparaît pas, ce n'est pas grave.
Je voudrais le ciel et la rivière "plus bleus"
Il n'est pas nécessaire d'avoir autant de végétation, mais il n'est pas non plus nécessaire d'en ôter...
Les couleurs, l'état du toit, la disposition des fenêtres, du jardin, etc... doivent être modifiées afin que l'on reconnaisse le moins possible les maisons ! C'est juste "l'état d'esprit" de la photo qui doit rester...
Outre les deux maisons contemplant une rivière, j'avais l'idée d'une jeune fille regardant un fantôme (ou le fantôme qui la regarde, à voir, lol) dans une forêt.
Profitant d'une promenade en forêt avec ma famille, j'ai donc pu prendre quelques cliché (dégoûtée : la chênaie que je voulais spécifiquement prendre en photo à été rasée !!!!! Détruite !!!! C'est comme si on m'avait ôté une parcelle de moi 0_0 )
PHOTOS PERSOS : PAS TOUCHE !!!!!
Dans mon esprit, ça donnait à peu près ça :
Le petit garçon cachant son visage représentait le fantôme. Je voyais la jeune fille en jean puisque c'est une ado, mais pour la vision fantomatique j'étais bien incapable de réussir quoique ce soit. Je pensais qu'il suffisait de redimensionner la photo pour l'insérer, qu'elle porte un haut plus rouge (ça je sais faire ;-) ) qu'elle ait les cheveux plus long....
Après bien des manipulations de copier/coller et autres filtres magiques sous GIMp, voici à quel résultat je suis parvenue, en dimension réelle, c'est à peu près ça :
Je reconnais humblement que c'est non seulement basique, mais en plus tassé ! Hé oui, concepteur pyrographique en côte de porc (seule ma famille comprendra la référence à 3 ct d'euros) ça ne s'improvise pas et Designer non plus ! On voit pas du tout que l'écureuil du coin est comme "collé" sur l'image, par exemple (tu parles :-p ) Et franchement, mon fantôme ressemble à tout sauf à un fantôme, bref.
Voici les explications des détails qu'on trouve sur cette image :
La fille en rouge :
c'est effectivement une des couleurs que je préfère porter "pour me faire voir" Et c'est un clin d’œil à mes années post-adolescente où je portais toute l'année une veste rouge. Je tenais à ce que la fille soit en jean, ça fait plus ado. Je n'ai pas la moindre idée du cadre le plus vendeur, mais j'aime assez cette posture, avec la main sur le tronc, l'impression que la fille se cache tout en étant attirée par cette vision, ce fantôme, malgré sa crainte.

le fantôme, l'apparition :
C'est mon fils qui se cache le visage (pas envie que son image soit diffusée sur le net Evil or Very Mad ) Je suis in-ca-pa-ble de faire mieux pour figurer un fantôme, c'est franchement nul ! Mais ça vous donne une idée de l'atmosphère que je souhaite donner à cette couverture. J'ai demandé que cette apparition ne soit ni trop effrayante ni trop angélique. Dès la première seconde, le lecteur doit avoir un doute, est-ce un bon ou un mauvais esprit ? A-t-elle peur ou est-elle fascinée ?

les rayons qui émanent du dos de la fille :
C'est pour que le doute soit accentué : c'est elle ou lui qui meurt ? Bien-sûr, il faudra que le résumé de la quatrième de couverture entretienne le suspense Wink

la forêt :
pour le mystère et surtout parce que la forêt... c'est ma deuxième maison Shocked MAIS je voulais absolument une forêt de chênes ou de hêtres, avec, pour reprendre les mots de mon livre, "l'herbe si verte qu'elle voudrait s'y baigner" Ou tout au moins un ou deux troncs d'arbres !

l'écureuil :
écureuil, lapin, oiseaux, chevreuil ; toutes ces créatures bucoliques ont bercées mon enfance et continuent de m'enchanter au gré de mes promenades Smile La présence d'un animal de ce type, même -surtout- juste suggérée, sera un clin d’œil de plus sur ma personnalité Very Happy

Avez-vous remarqué que je me suis auto-greffée des cheveux Laughing ? Si seulement c'était aussi simple dans la vraie vie Rolling Eyes En tout cas, pareil, je tiens à ce que le personnage féminin ai des cheveux qui ressemblent à des cheveux : ça attire plus l’œil Smile


La vision de shyY ( voir son site ) est à mille lieux de la mienne ! Et c'est cela qui est intéressant dans cette collaboration car c'est son professionnalisme qui donnera un résultat concret à ma vision des choses.

Ainsi :
La fille en rouge aura une robe, c'est plus graphique et pour jouer sur le côté spectral, c'est aussi plus simple.

Son fantôme est génial quoique pas tout à fait assez jeune à mon goût, ! Il a traduit le côté ambigu, lui a donné vraiment l'expression que j'attendais Very Happy

Il n'a pas dessiné la jeune fille de la même façon (premier plan, plan américain) pour ne pas lui donner trop d'importance. Je suis à 100% d'accord avec cette vision des choses.

J'étais juste pas d'accord sur le dos du livre en noir lol!
Et sur la lumière trop sombre à mon goût.

Bien-sûr, cette couverture je ne peux pas la montrer, d'abord parce que ce travail lui appartient (ouais, les droits d'auteurs, quoi ;-) ) et puis... je crois que je vais plutôt vous laisser la surprise :-)
Hé oui, le travail d'écrivain indépendant à celui-ci de magnifique et de passionnant que même pour la couverture, on doit se débrouiller avec nos relations ou nos talents (ou non-talent dans mon cas) Encore une étape qui avance, pas à pas...

S'IL VOUS PLAÎT : NE TOUCHEZ PAS À MES PHOTOS, MERCI !
(et d'ailleurs, pour en faire quoi ????)

lundi 25 mai 2009

Métier ? Profession ? Passion ? Travail ?

Allons plus loin dans le débat...

J'ai toujours eu la sensation de « cheveux qui se dressent » lorsqu'on essaie de m'intégrer à ce métier, à cette profession de restaurateur ou d'hôtelier. Certes, ça fait partie de ma vie, c'est mon travail et je le fais bien. Mais mon métier, ma profession, non ce n'est pas ça... C'est pour écrire que je vis, c'est mon livre qui me fait rêver, c'est ça ma passion. J'ai besoin, là encore de précisions....


Un métier est une activité humaine, le plus souvent à but lucratif. C'est aussi un savoir-faire acquis et, lorsque le métier le permet, une amélioration de ce savoir.



(Bon, concernant le côté lucratif, dans les deux cas,

c'est sûr que gagner de l'argent fait partie du jeu...

Savoir-faire acquis, amélioration...

Pareil, ces points-là concernent les deux parties)



    (...)

  • L'exercice d'un métier est fréquemment précédé d'un apprentissage plus ou moins long (stages, statut d'apprenti, compagnonnage). Cela se traduit d'une certaine façon également dans le contrat de travail avec l'exigence d'une période d'essai qui témoigne autant de ce que l'employé doit prouver qu'il a du métier que de la nécessité d'un temps d'apprentissage pour acquérir les spécificités de son poste.

(Hé, hé, un jour peut-être (si ça vous intéresse, disons)

je vous raconterais mon CV,

ma formation ne correspond pas vraiment,

voire pas du tout,

à mon activité actuelle

ni d'ailleurs à ma passion pour l'écriture)


  • On exerce souvent un seul métier à la fois, mais celui-ci peut être plus ou moins spécialisé. Dans la fonction publique, le cumul d'activités est interdit ou réglementé. De plus en plus de personnes exercent plusieurs métiers successivement pendant leur vie.

(ha zut... un seul métier à la fois ?

Pourtant, j'ai ENVIE que mon écriture soit RECONNUE,

que ce ne soit pas juste une sorte de « passion adolescente assouvie »)


(...)
  • On exerce son métier, soit librement (freelance, profession libérale, artiste ou artisan), soit comme entrepreneur (chef d'entreprise, commerçant, agriculteur), soit comme salarié, dans ce cas, soit dans le secteur privé, soit dans le secteur public (fonctionnaires et, par assimilation, élus)

    (...)

Selon G.Le Boterf (en 2000) le métier se définit traditionnellement par 4 grandes caractéristiques :

  1. un corpus de savoirs et de savoir-faire essentiellement technique

  2. un ensemble de règles morales spécifiques à la communauté d'appartenance (exemple des comptables qui obéissent aux principes comptables)

  3. une identité permettant de se définir socialement ("je suis secrétaire", "je suis ingénieur"...)

(Voilà, on met le doigt dessus !

Je ne suis pas hôtelière, c'est juste ma façon de gagner des sous...

je SUIS écrivain, heu... romancière j'ai dit)


  1. une perspective d'approfondir ses savoirs et ses savoirs-faires par l'expérience accumulée ( learning by doing ).

Cependant la notion de métier a évolué avec le contexte socio-économique vers une certaine profesionnalisation des métiers



    Profession :

  • du latin professio, -onis «déclaration, déclaration publique, action de se donner comme» d'où « état, condition, métier ».

  • Par extension, Profession de + substantif (désignant un métier). Activité manuelle ou intellectuelle procurant un salaire, une rémunération, des revenus à celui qui l'exerce. Profession de charpentier, de comédien, de cultivateur, d'ingénieur, de journaliste.

(oui, je n'aurais jamais de salaire en tant que romancière,

tout juste les ventes de mon livre serviront à publier le prochain tome, à l'améliorer :

comme une entreprise qui s'auto-finance, quoi ! Et encore... )


Le mot travail désigne l'effort, l'application nécessaire pour faire quelque chose.

Par extension, il désigne également le résultat de cet effort. En italien, le terme lavoro (labeur) se rattache au latin labor, qui a la signification de fatigue, peine, et qui a donné l'adjectif laborieux. Le terme anglo-saxon work vient d'une racine indo-européenne que l'on retrouve dans le grec ἔρδω, avec l'idée de faire, d'accomplir quelque chose. Le travail est ce qui lie un effort où l'on peut s'épuiser (voire une souffrance) à un résultat positif.

(Ha là, on est déjà plus proche de la vision que j'ai de ce métier... de cette profession..

de ce travail donc d'hôtelière ! )

Un emploi est un contrat passé entre deux parties, l’employeur et l’employé, pour la réalisation d’un travail contre une rémunération, par l’exercice d'une profession, (...)

La notion d'emploi est souvent assimilée avec celle de salariat. (...)

(Là, c'est encore plus vrai !)


Source : www.wikipedia.fr


Voilà, mon emploi, mon gagne-pain, ou disons ma profession -sic- c'est hôtelière.

Mon métier, ce qui me définit, c'est romancière.

Vous allez dire que je cherche la petite bête... et vous aurez raison ! C'est ma personnalité, et j'ai besoin de mettre des termes précis sur ce que je ressens.

J'ai besoin de distinguer ces deux formes de travail qui font partie de ma vie mais pour lesquels j'ai des sentiments totalement différents et je dirais même parfois opposés. Maintenant, c'est fait :-)

lundi 4 mai 2009

Le perfectionnisme, c'est tabou, j'en viendrais un jour à bout !

Coucou tout le monde !

Mon roman stagne ces jours-ci. Je n'ai jamais été aussi proche du but mais ce travail-passion ne m'a jamais paru aussi contraignant. Je lis, je relis, je corrige. Je rajoute des paragraphes, je supprime des phrases. Je doute, je me méprise. J'ai plaisir à me lire, je m'aime à nouveau.

J'ai rencontré sur internet une communauté d'auteurs dont je vous parlerais dans un autre article. Rencontres extrèmement motivantes par moments. Ma tête brûle, je suis comme Charles Aznavour, vous savez cette chanson qu'on a sur toutes les lèvres :

Je me voyais déjà en haut de l'affiche,

en deux fois plus gros que n'importe qui, mon nom s'étalait

Je me voyais déjà adulé et riche,

Signant des photos aux admirateurs qui se bousculaient...

J'ai décidé ces jours ci d'arrêter ça.

Arrêter de considérer mon roman comme un produit commercial. Mon gagne pain, c'est mon travail d'hôtelière ; mon roman n'est que le fruit de ma passion.

Arrêter d'écrire dans l'attente de recevoir des addulations de ma famille, amis, ou confrères écrivains. La critique, l'indifférence, le mépris peut-être même arrivera. Tant pis. C'est pour moi que j'écris. Pour ne pas décevoir la petite fille aux longs cheveux qui rêve d'écrire des histoires sur le banc de l'école.

Arrêter d'imaginer que mon livre se vendra comme des petits pains. Je n'ai pas le temps pour le côté commercial. J'ai un enfant, un mari, un travail. J'ai plein d'occupations. Je ferais le maximum pour mon livre, mais la partie marketing ne doit pas tuer la partie écriture. Je sais maintenant où est la priorité.

Arrêter d'espérer que tout le monde sera enthousiame à la lecture de mon bouquin. J'écris pour faire rêver mes lecteurs. Mes lecteurs ne veulent pas rêver avec moi ? Tant pis. Ce n'est pas un drame. Je peux toujours corriger ma plume par la suite. La tendance est au gore, aux meurtres (suffit de voir le succès des séries sur les médecins légistes et autres agents fédéraux) ce n'est pas grave ! J'en rajouterais un petit soupçon et pour le reste, j'attendrais mon tour. On est en période de crise : les gens en auront peut-être bientôt assez de l'hémoglobine... ou pas !

Arrêter de disséquer les conseils pourtant si judicieux de Karim. Mon roman n'est pas parfait, il ne le sera pas. Et d'ailleurs, comme il l'écrit justement lui même, la perfection tue l'action. Stop : j'arrête de me mettre moi-même des barrières. Je suis sur le point de toucher au but, ça fait des années que je l'écris ce livre, s'il n'est pas bon maintenant, il risque de ne jamais l'être ! Attendons les critiques des lecteurs avant de juger. Mais pour que les lecteurs puissent me lire : il faut que je fasse vivre ce blog et que je publie mon roman !

C'est toujours positif de se remettre en question...

Bonne semaine !