samedi 5 septembre 2009

Mais elle écrit quoi au juste ?

On a parlé de moi, parlons de mon roman.
Au départ donc, des cahiers remplis au crayons, des soirées entières qui se terminent tard, voire très tard la nuit, des après-midi coincée derrière mon bureau parce que j'ai une nouvelle idée à jeter sur le papier et puis ce blocage... J'ai 22 ans, mes études sont terminées, mon histoire aussi. Mon personnage a fait sa vie, eu un enfant, s'est marié. Pas moi. Tout un décalage entre mon existence et la sienne alors que nous sommes censées marcher ensemble main dans la main sur le chemin de la vie. Je sais que mon histoire ne tiendra plus la route à présent. Et puis, il me faut maintenant régler bien des problèmes. Trouver un travail d'abord, puis un logement, accessoirement pourquoi pas un copain ou quelque chose qui y ressemble (ma vie sentimentale était proche de zéro à l'époque, c'est à dire que je fantasmais beaucoup, mais que j'agissais assez peu...)
La résurrection vers 27 ans. Le travail, je l'ai ; le logement aussi, même un compagnon de vie et en bonus... un petit garçon pas prévu au programme. Sachez qu'un bébé, c'est du travail à temps plein, or je continuais à exercer ma profession (vous savez cet emploi qui me permet de gagner des sous mais ne m'épanouit pas des masses ? ) il a donc fallu attendre qu'il atteigne les trois ans pour que je me rende compte que j'existe aussi et qu'il est grand temps que je m'en souvienne !
Ma clé USB, mon ordinateur pour établir les factures des clients se voit alors attribuer un autre rôle (même si depuis, j'ai acquis un ordinateur portable afin qu'il n'y ai plus ni mélange, ni confusion : et puis, c'est plus classe quand on est écrivain, de tapoter sur un portable, lol ). Attention, qu'on s'entende bien ! Je n'ai pas pris sur mes heures de travail pour écrire mon livre ! J'ai toujours travaillé les heures pour lesquelles je suis payée et même au-delà, le service au client reste toujours prioritaire sur mon temps passé à écrire. Je suis en totale paix avec ma conscience professionnelle. Mais j'ai aussi besoin de cet échappatoire, de cet exutoire. Je cumule les deux et les clients ne s'en sont jamais plains.
Des dizaines de chapitres jetés ça et là dans mon disque dur externe à organiser. Une histoire qui n'en finit plus... mon héroïne est adolescente, puis adulte, elle a un ou des enfants (vous verrez bien ! ) et je sais même ce qu'il arrivera encore à ses enfants ! Tout ça ne tiendra pas en un seul livre, mon projet sera donc plus conséquent. Cinq ou six tomes. Minimum. Ça me laissera du temps à moi aussi... On a jamais vu qu'on pouvait faire le tour du monde en 24 heures, il est impossible de manger un gâteau tout seul en une seule fois ; il y a des étapes, on le mange en plusieurs jours : hé bien pour mon roman, c'est pareil ! Je le publierais en plusieurs tomes.

Commençons donc par le début.

Je vous ai parlé d'une héroïne ? Hé bien non, c'est bien un jeune homme qui raconte l'histoire. J'ai imaginé cette rencontre simplement en croisant un jeune inconnu lors d'une de mes innombrables balades en forêt. Rencontre qui survenait donc dans l'histoire comme « l'élément perturbateur » du couple tout beau, tout nouveau et idéal que j'avais imaginé à seize ans (ben oui, forcément, j'avais z'un n'amoureux qui me faisait rêver et il fallait que je le mette en scène dans mon histoire ! )
Quand j'ai repris mon livre en main une fois adulte, je trouvais que c'était plus dynamique (j'aime bien ce terme, ça pète : « plus dynamique » ) de provoquer cette rencontre dès le départ. La version papier (il y aura toujours la version papier que j'ai écrite de 16 à 20 ans et la version USB que j'ai écrite de 27 à 30 ans) tire trop en longueur au début. Cette rencontre là, qui, vous l'avez compris est déterminante, se passait bien plus tard. Pour la nouvelle version, elle marque le début des différentes péripéties qui structurent mon roman (ouais, l'élément perturbateur... vous vous souvenez de ces exercices en primaire ? )

J'ai écrit d'abord -sur le papier- en employant le « je » mais il me pose problème, car enfin « je » ne vois que ce que « je » vois, et si c'est mon héroïne qui raconte, cela limitait pas mal la progression de l'histoire. Il m'a donc fallu trouvé autre chose.

Dans ce blog, je vous montrerais également des passages que j'ai abandonné. La version papier était très noire. Peut-être qu'à mon adolescence, j'utilisais cette histoire pour expier mes angoisses, mais parvenue à l'âge adulte, je trouvais toute cette histoire un peu trop lourde. Je peux difficilement parler d'une jeune femme qui a connu tant de malheurs dans sa jeunesse, alors que je ne l'ai pas vécu moi-même – oui, j'ai une existence très banale, comme je le dis toujours, je suis « trop moyenne »- mais finalement, cette prise de conscience rend sûrement mon roman beaucoup plus crédible !
Je vous présenterais donc ces extraits comme autant de « scènes coupées » d'un DVD : héhé, vous avez même droit aux bonus, vous en avez de la chance, ça sert de suivre le blog d'une vraie romancière ! ? ! Je vous proposerais également des photos qui illustreront parfaitement certains extraits de mon histoire. Ho, pas d'inquiétudes, il ne s'agit pas de bloquer votre imagination mais peut-être simplement de vous montrer en images les ambiances ou les lieux que j'ai tenté de vous traduire en mots. Et rien ne vous empêchera à ce moment là de m'indiquer si mes mots correspondent à mes photos ou si je me suis trompée :-D Je ne suis qu'une romancière débutante, c'est le tout début de ce long chemin, j'arpente à peine la partie immergée de l'iceberg : j'ai tout à apprendre ! Quels que soient les conseils ou les critiques que vous aurez à me formuler, je les écouterais ;-)

dimanche 26 juillet 2009

De la rédaction à la publication

C'est en 2008 que j'ai pris la décision de tout faire pour être publiée en 2009. Le fait de ce trente qui arrivait n'a fait que me motiver davantage, et en plus, les astres sont avec moi !

Si certains anciens lecteurs du « blog-secret » de Gentiane passent par ici, ils se souviendront peut-être de mon article très colérique (oui, un article ne peut pas être colérique, puisqu'il n'a pas de sentiments, c'est une figure de style, un peu d'imagination :-p ) sur Christine Haas et le « thème astral » qu'elle me prévoyait en 2008. Sauf que... force est de constater qu'elle avait raison, 2008, c'était la losse.

Passons, on a changé d'année depuis fort-fort longtemps et puis, cette année, en 2009, Christine Haas, je l'aime ! Voyez plutôt :


« GÉMEAUX

Vie Privée :

Les deux premiers décans seront sur une pente ascendante, dans une évolution personnelle permanente, et pourront se déployer sans rencontrer d'obstacles. (Blablabla) Nouvelles relations, nouveaux amis... vous n'aurez pas le temps de vous ennuyer ou de broyer du noir comme en 2008.

Vie Professionnelle :

De très beaux projets en perspective, qui sont déjà au programme pour les natifs de mai. Là aussi, l'évolution sera notable et vous pourrez aborder des domaines qui vous étaient jusqu'à présent inconnus ou que vous aviez simplement survolés. Tous les métiers liés à la communication, à l'édition (l'édition !!!!!!!!), au journalisme et à la recherche seront valorisés et vous aideront à connaître un certain succès... (Blabla)

A moins que vous ne trouviez un job parallèle qui vous plaira beaucoup (ha, mais on ne peut rien vous cacher ! ), non seulement parce qu'il sera intéressant (comme vous dites ! ) mais aussi parce que l'apport financier n'est pas négligeable (sans blague ? Je n'en demande pas tant ;-) )

(Blablabla 3è décan, c'est pas moi, passons...)

Développement personnel :

Pour résumer, car j'ai l'impression d'avoir déjà perdu le tiers de mon lectorat : les gémeaux sont de vrais « hommes-orchestres » capables de tout-faire et de mener plusieurs activités de front."

Je vous le dit, j'ai trop la niaque en 2009 !



Et puis, je serais ingrate de ne pas évoquer encore cette autre rencontre. Celle de Nolween Eawy !

Elle est apparue brièvement sur l'univers vefien en mai 2008 et a séduit bon nombre d'entre nous avec son recueil de nouvelles « Les enfants de l'ombre »

Moi, j'ai dévoré frénétiquement son blog littéraire (à l'époque sur blog-over, puis sur blogspot) qui regorgeait de conseils pour les écrivains en herbe ! J'étais épatée de trouver en quelques clics de souris les réponses aux questions que je me pose et de savoir que, grâce à son expérience, non, je ne rêve pas ; oui, c'est possible.

Possible de publier un livre, sans forcément s'exiler à Paris (oui, à l'époque, je me posais vraiment beaucoup de questions)

Possible d'éditer tout en restant chez soi, tout en continuant de travailler ailleurs. Parce que, c'est pas dans cette vie-là que je réussirais à tout plaquer pour vivre mon rêve : j'ai un homme, un enfant, un boulot, une famille, des attaches ; et puis, plus vraiment « la vie devant moi » Je veux dire, je veux bien me lancer dans l'aventure, mais pas dans l'inconnu...

Tout ce qu'il me faut maintenant, c'est du temps, de la volonté (de la patience ! ) et du travail.

A partir de cette rencontre, tout s'enchaîne. Fin octobre 2008, j'intègre le forum « Eawy-and-friends ». À travers ces discussions, je rencontre des auteurs et lecteurs de tout horizons. Rencontres impossibles dans la vraie vie !

Il est bon de ne pas se sentir seuls dans cette aventure compliquée. Et nous faisons notre possible pour nous entraider.

Je ne le dirais jamais assez : il y a dans la vie des rencontres qui vous bouleverse à jamais. Celle de Nolween en fait partie. Si je n'avais pas lu ses blogs, ses expériences, je pense que je me serais beaucoup plus vite découragée, et que mon livre n'aura été qu'un blog-livre (soi-dit en passant, ça reste une possibilité, un plan B, si vraiment je n'arrive pas à jongler avec mon « métier » et mon « emploi » )

À présent, je suis modératrice au sein de cette communauté et ces rencontres qui n'ont de virtuelles que le nom sont extrémement enrichissantes !


Décembre 2008, toujours sous la houlette de Nolween Eawy, nous publions ensemble le recueil « des bonbons ou la mort» Des histoires sur le thème d'Halloween. J'utilise mon nom d'emprunt, juste un clin d'oeil, une petite « heure de gloire » pour Clara... Je n'étais pas encore décidée à « abandonner » ce personnage à ce moment là. Mes premiers pas dans l'écriture.

Quelle ne fut pas mon émotion, après avoir déposé ma participation de lire la proposition de Nolween ! À cette période, la publication était encore une sorte de rêve lointain et voilà que j'allais toucher ce rêve du bout des doigts ! Cette première expérience m'aura permis d'appréhender les difficultés qui m'attendent. Car, oui, un livre ce n'est pas seulement un manuscrit, c'est aussi une couverture, une estimation de prix, un numéro ISBN, etc...

Depuis, le forum a changé de nom, d'administratrices et je suis toujours modératrice. Les malentendus ternissent un peu nos relations, mais cela reste une très belle aventure et quelle qu'en soit l'issue, je ne l'oublierais jamais.

(ce message dormait dans les brouillons depuis plusieurs mois : tout comme la plupart des messages d'ailleurs ! )

mercredi 24 juin 2009

La couverture : idées de mise en scène, photos

Alors que je n'ai toujours pas trouvé de titre, ni terminé de me relire, le hasard des rencontres sur internet a fait que l'élaboration de la couverture se fera plus tôt que prévue.
Ho, bien sûr, ce n'est pas le bon ordre, mais tant pis, c'est mon premier roman, j'ai encore le temps d'apprendre, de me tromper. J'ai décidé cette année que quoiqu'il arrive, il faut saisir les ocasions et ne plus me laisser envahir par les regrets.
Si, effectivement, le titre doit plus ou moins avoir le thème de l'habitation, j'avais pensé à quelque chose du genre : "Maisons au bord de la rivière" ou "Maisons contemplant la rivière" ou "Le(s) secret(s) de la maison au bord de la rivière"
Et voici donc la photo qui correspondrait à modifier :
PHOTOS PERSOS !!!!!!! ON NE TOUCHE PAS ! MERCI !!!!!
Autre cadrage.
Explications :
Il faudrait une maison qui fasse "ancienne, chaleureuse, masure" et une "moderne, froide, impersonnelle" à gauche, à droite, peu importe...
L'enseigne sur la maison de droite peut rester, mais il faudrait la modifier (je ne veux pas avoir de soucis avec les propriétaires du bar en question ! ) Par ailleurs, si elle n'apparaît pas, ce n'est pas grave.
Je voudrais le ciel et la rivière "plus bleus"
Il n'est pas nécessaire d'avoir autant de végétation, mais il n'est pas non plus nécessaire d'en ôter...
Les couleurs, l'état du toit, la disposition des fenêtres, du jardin, etc... doivent être modifiées afin que l'on reconnaisse le moins possible les maisons ! C'est juste "l'état d'esprit" de la photo qui doit rester...
Outre les deux maisons contemplant une rivière, j'avais l'idée d'une jeune fille regardant un fantôme (ou le fantôme qui la regarde, à voir, lol) dans une forêt.
Profitant d'une promenade en forêt avec ma famille, j'ai donc pu prendre quelques cliché (dégoûtée : la chênaie que je voulais spécifiquement prendre en photo à été rasée !!!!! Détruite !!!! C'est comme si on m'avait ôté une parcelle de moi 0_0 )
PHOTOS PERSOS : PAS TOUCHE !!!!!
Dans mon esprit, ça donnait à peu près ça :
Le petit garçon cachant son visage représentait le fantôme. Je voyais la jeune fille en jean puisque c'est une ado, mais pour la vision fantomatique j'étais bien incapable de réussir quoique ce soit. Je pensais qu'il suffisait de redimensionner la photo pour l'insérer, qu'elle porte un haut plus rouge (ça je sais faire ;-) ) qu'elle ait les cheveux plus long....
Après bien des manipulations de copier/coller et autres filtres magiques sous GIMp, voici à quel résultat je suis parvenue, en dimension réelle, c'est à peu près ça :
Je reconnais humblement que c'est non seulement basique, mais en plus tassé ! Hé oui, concepteur pyrographique en côte de porc (seule ma famille comprendra la référence à 3 ct d'euros) ça ne s'improvise pas et Designer non plus ! On voit pas du tout que l'écureuil du coin est comme "collé" sur l'image, par exemple (tu parles :-p ) Et franchement, mon fantôme ressemble à tout sauf à un fantôme, bref.
Voici les explications des détails qu'on trouve sur cette image :
La fille en rouge :
c'est effectivement une des couleurs que je préfère porter "pour me faire voir" Et c'est un clin d’œil à mes années post-adolescente où je portais toute l'année une veste rouge. Je tenais à ce que la fille soit en jean, ça fait plus ado. Je n'ai pas la moindre idée du cadre le plus vendeur, mais j'aime assez cette posture, avec la main sur le tronc, l'impression que la fille se cache tout en étant attirée par cette vision, ce fantôme, malgré sa crainte.

le fantôme, l'apparition :
C'est mon fils qui se cache le visage (pas envie que son image soit diffusée sur le net Evil or Very Mad ) Je suis in-ca-pa-ble de faire mieux pour figurer un fantôme, c'est franchement nul ! Mais ça vous donne une idée de l'atmosphère que je souhaite donner à cette couverture. J'ai demandé que cette apparition ne soit ni trop effrayante ni trop angélique. Dès la première seconde, le lecteur doit avoir un doute, est-ce un bon ou un mauvais esprit ? A-t-elle peur ou est-elle fascinée ?

les rayons qui émanent du dos de la fille :
C'est pour que le doute soit accentué : c'est elle ou lui qui meurt ? Bien-sûr, il faudra que le résumé de la quatrième de couverture entretienne le suspense Wink

la forêt :
pour le mystère et surtout parce que la forêt... c'est ma deuxième maison Shocked MAIS je voulais absolument une forêt de chênes ou de hêtres, avec, pour reprendre les mots de mon livre, "l'herbe si verte qu'elle voudrait s'y baigner" Ou tout au moins un ou deux troncs d'arbres !

l'écureuil :
écureuil, lapin, oiseaux, chevreuil ; toutes ces créatures bucoliques ont bercées mon enfance et continuent de m'enchanter au gré de mes promenades Smile La présence d'un animal de ce type, même -surtout- juste suggérée, sera un clin d’œil de plus sur ma personnalité Very Happy

Avez-vous remarqué que je me suis auto-greffée des cheveux Laughing ? Si seulement c'était aussi simple dans la vraie vie Rolling Eyes En tout cas, pareil, je tiens à ce que le personnage féminin ai des cheveux qui ressemblent à des cheveux : ça attire plus l’œil Smile


La vision de shyY ( voir son site ) est à mille lieux de la mienne ! Et c'est cela qui est intéressant dans cette collaboration car c'est son professionnalisme qui donnera un résultat concret à ma vision des choses.

Ainsi :
La fille en rouge aura une robe, c'est plus graphique et pour jouer sur le côté spectral, c'est aussi plus simple.

Son fantôme est génial quoique pas tout à fait assez jeune à mon goût, ! Il a traduit le côté ambigu, lui a donné vraiment l'expression que j'attendais Very Happy

Il n'a pas dessiné la jeune fille de la même façon (premier plan, plan américain) pour ne pas lui donner trop d'importance. Je suis à 100% d'accord avec cette vision des choses.

J'étais juste pas d'accord sur le dos du livre en noir lol!
Et sur la lumière trop sombre à mon goût.

Bien-sûr, cette couverture je ne peux pas la montrer, d'abord parce que ce travail lui appartient (ouais, les droits d'auteurs, quoi ;-) ) et puis... je crois que je vais plutôt vous laisser la surprise :-)
Hé oui, le travail d'écrivain indépendant à celui-ci de magnifique et de passionnant que même pour la couverture, on doit se débrouiller avec nos relations ou nos talents (ou non-talent dans mon cas) Encore une étape qui avance, pas à pas...

S'IL VOUS PLAÎT : NE TOUCHEZ PAS À MES PHOTOS, MERCI !
(et d'ailleurs, pour en faire quoi ????)

mardi 9 juin 2009

Un secret - livre de P.Grimbert - film de C.Miller


Résumé :

L'auteur nous raconte l'histoire de ce petit garçon, né après guerre, qui s'imagine un frère ainé. Dans le silence de ses deux parents se cache un terrible secret... Son propre secret qui, après avoir meurtri l'enfant fragile qu'il était, a façonné l'homme qu'il est aujourd'hui.

À acheter sur Amazon.fr

(l'exemplaire que je tiens dans les mains est celui de France Loisirs, édité avant la sortie du film)


SOURCE : http://data-allocine.blogomaniac.fr/

Biographie :

Philippe Grimbert est psychanalyste. Il a précédement publié trois essais : Psychanalyse de la chanson, Pas de fumée sans Freud et Chantons sous la psy, et son premier roman La petite robe de Paul (2001)

Pourquoi j'ai voulu lire ce livre ?

Je pense que cette attirance avec la période des deux guerres mondiales remonte à mes cours de troisième. Pourquoi ?

Un prof d'histoire passionnant et passionné qui m'a transmis le virus ?

Parce que mon père est précisement né en 1942, en pleine guerre ?

Parce qu'un secret, tel celui relaté dans le livre/film trouble l'histoire de ma famille ?

Non.

Je pense que c'est beaucoup plus simple...

Ça remonte à mes racines.

À ma patrie.

J'habite en Alsace, ces fameux territoires perdus. Ici, ce sont les histoires d'une population livrée aux allemands. Quand je foule du pied le site du Hartmanswillerkopf ce sont les cendres des Poilus et plus tard des soldats de 39-45 que je piétine. Quand mon regard s'arrête sur les monuments aux morts dressés ici et là dans les communes, ce sont autant de familles, de couples brisés, de destins tragiques ; qui me sautent à la figure !

Je vis dedans.

Et je l'accepte.

Pire, j'en redemande.

Recueillir les coupures de presses, les livres, les films ou les documentaires de cette période difficile sera sans doute l'un des buts de ma vie. Ne pas oublier. Ne pas recommencer. Mon devoir de mémoire comme ils disent.

Au delà de ça, je trouve intéressant, fascinant, de raconter les traces indélébiles d'un secret de famille. Cette fameuse armoire close, cette pièce secrète. On en a tous une, non ? Ce livre nous le renvoie en pleine figure, nous ramène à notre propre histoire, nos propres doutes... Je lui reprocherais peut-être une certaine "fadeur" pas assez dynamique, manque de dialogues pour rythmer l'histoire, mais enfin, il s'agit avant tout d'une autobiographie romancée, cest donc normal ! Le dénouement est bouleversant, on en veut à mort à cette femme, et puis, malgré nous, on tente de la comprendre, de reconnaître que par amour, on est prêt à tout. Que dans ces temps difficiles, les personnes n'étaient sans doute plus vraiment elles mêmes... Et qu'un tel geste puisse être possible.

À peine ai-je lu ce livre que le film sortira au cinéma. Bien-sûr, j'ai envie de le voir, mais dans la vie, on ne fait pas toujours ce qu'on veut ! Je dois donc patienter jusqu'à ce jour où il me saute aux yeux, dans le rayon de ma médiathèque favorite.

J'ai lu et conservé le magazine "Version Femina" consacré à ce film. Je vous en retranscrirait volontiers quelques morceaux choisis, mais il suffit d'avoir besoin de quelque chose pour ne plus se souvenir où on a bien pu le laisser, non ?

Un secret - film réalisé par Claude Miller, sorti en salle le 03 octobre 2007, sorti en DVD le 03 avril 2008 :

Parlons du casting... Source des photos : Allocine.fr

Cécile De France :

Magnifique dans le rôle de Tania. Dans le livre, elle a les cheveux longs, elle est brune il me semble. Dans le film, elle a les cheveux courts et blonds. Elle reste sublime. La scène mythique du plongeon est retranscrise avec une justesse admirable. Le maillot noir, le bonnet de bain blanc, chaque détail compte. Les échanges de regard, les doutes qui submergent Hannah à ce moment-là, on comprend tout. Dans le livre, tout y est amplifié, plus précis. Comme quoi, on ne rentre vraiment dans l'histoire que lorsqu'on a et vu le film, et lu le livre. Pour moi, les deux sont complémentaires.

Tania est une femme écorchée, déchirée de culpabilité. Elle résiste fièrement aux regards insistants de Maxime, mais la vie et la séparation avec son propre mari la ratrapera... malgré elle.

Ludivine Sagnier :

J'ai cru que le personnage de Hannah était vraiment en totale opposition avec celui de Tania à cause du paragraphe suivant : "Pauvre Hannah. C'est la phrase qui m'est venue à l'esprit lorsque plus tard j'ai découvert ses photos, ému par sa rondeur, par la fraîcheur de ses yeux clairs posés sur Maxime (...)" Ce "Pauvre Hannah" je l'ai interprété méprisant et j'imaginais ainsi un personnage banal, presque laid.

Ce que Ludivine Sagnier n'est absolument pas. Elle est fraîche, sincère. Elle joue le rôle de la maman fière et protectrice à merveille. Souriante, presque naïve au départ, son masque tombe au moment où elle comprend ce qui se passe entre son mari et Tania. Il n'y a plus l'ombre d'un sourire dans ce visage-là. Il n'y a que l'incompréhension, la froideur, peut-être de la haine aussi. Dans le livre, l'auteur parle de mutisme. Pourtant je trouve ce "mutisme" encore plus profond à travers le jeu d'actrice de Ludivine ! J'y décèle une sorte de rage contenue, je me trompe peut-être...

Cette scène, c'est le fameux moment que j'appelerais sa vengeance. D'autres (et les propres parents de Philipe Grimbert en premier ! ) l'interprètent comme une étourderie ou comme un désir de disparaître et de laisser la place au nouveau couple. À chacun de voir.

Je comprends alors en regardant le film, en écoutant le documentaire raconté par l'écrivain que ce "Pauvre Hannah" n'est pas du tout méprisant. Il est compatissant.

Patrick Bruel :

Cet homme que se partagent les deux femmes. Macho, sûr de lui, il admirera autant son premier fils qu'il blessera le second. Malheureusement, avec Patrick Bruel, ça ne passe pas. Il reste pour moi le chanteur à succès ou le prof rebelle et reloud du film... P.R.O.F.S (ils y sont les points où je l'ai inventé ???)

Je ne peux pourtant renier ni ses talents d'acteurs, ni sa jutesse dans le rôle ! C'est pas lui, c'est moi. Dans mon enfance, j'ai été habituée à ranger les gens, les choses, les leçons dans des "tiroirs". Patrick Bruel fait partie de mon enfance. Il reste donc dans ce "tiroir" (tout ceci est très étrange : mais ce n'est pas le but de l'article ! )

Dans le film, on verra le personage de Maxime (ainsi que ceux de Tania et Louise) plus âgé. Jai trouvé amusant d'avoir un aperçu de ce que sera mon "chanteur à minettes" quand il sera... vieux ! Si vous achetez/empruntez le DVD ne manquez pas la scène de Julie Depardieu et Cécile De France grimées en "mamies" qui dansent le disco !

Présenté comme un "juif antisémite" il nous brosse le portrait d'un homme insoumis qui ne veut pas croire aux horreurs que sa communauté va cruellement subir. Il saura protéger sa famille de cette infamie, mais il ne saura pas rassurer sa femme sur l'amour qu'il lui porte.

On aurait envie de lui en vouloir. De se dire qu'il a mérité ce châtiment. Mais non. Aucun être humain n'a mérité cette persécussion.

Julie Depardieu :

La sagesse, le médiateur du triangle dangereux. Plus "diminuée" dans le livre que dans le film. On ne ressens pas assez sa fragilité, je la trouve plus forte. C'est une dimension très intéresante apportée par l'actrice par rapport au personnage du livre.

J'en ai déjà dit beaucoup sur le film à travers la présentation des personnages. Vous apprécierez je pense, tout comme moi, la scène du mariage de Hannah et Maxime, très festive, très joyeuse. Sachez enfin pour finir que l'écrivain Philippe Grimbert joue un petit rôle dans le film. Un rôle qui lui va à merveille. Les bonus vous expliqueront tout sur ce choix judicieux.

Ce film est évidemment à déconseiller aux enfants, ainsi qu'aux âmes trop sensibles (je ne parle pas de scènes qui peuvent "heurter" dans le sens "horrible" je parle de l'histoire en elle-même, qui est bouleversante et vraiment tragique. )

(hooooo, le beau-faux ciel bleu :-p )

lundi 25 mai 2009

Mon vrai nom ? Ou un pseudo ?

Évidement, comme tout auteur, je ne suis posée la question du nom d'emprunt. Je n'ai jamais su exactement à quoi il servait... Le plus souvent pour se protéger, pour se distinguer, pour rentrer dans un moule... Ainsi, Mr Serge Ginsburg devient Gainsbourg pour faire « moins juif » Mr Patrick Bengigi deviendra Bruel pour faire « moins arabe » ou Mr Jean-Philippe Smet deviendra « Johnny Halliday » pour faire moins... ou plutôt « plus rockeur »

Et moi ? Barbe à rats doit-elle protéger son cher prénom de peur qu'il soit déformé ?

(Voilà, ça, c'est fait)

Lischka, personne n'a jamais su l'écrire... dois-je simplifier la vie de mes futurs lecteurs ? Et puis, ça ne fait pas trop « pays de l'Est » ?


J'avais penser à un anagramme... Allez, on jette les lettres dans un shaker, on mélange et on obtient :


Clara Brishkaba

ou

Clara H Briskaba

ou encore

Clara Briskabah


Ce prénom, « Clara » je l'aime bien, mais concernant le nom j'ai du mal à me décider. Surtout que « Brishkaba » ça fait tout aussi « Pays de l'Est » que Lischka, sinon plus... Ensuite, je pourrais tout autant piocher un nom typiquement alsacien dans un almanach et me l'attribuer. Tout en m'excusant d'avance et en priant pour ne pas avoir de problèmes avec la vraie Barbara Linderhof, Barbara Biehler, Barbara Iltis, Barbara Zimmermann, Barbara Behra ou Barbara Muller...

Et puis, j'ai essayé d'imaginer des scènes de la vie avec ce nom d'emprunt qui me collerait à la peau. J'ai essayé de trouver de bonnes raisons pour le garder... ou pas.


En tant qu'écrivain, j'ai besoin d'une pleine liberté ! Or, si la romancière est libre de ses idées, l'hôtelière elle, représente plus ou moins une entreprise. La « femme de » doit faire un peu attention, sans compter que j'adhère en plus à un parti politique (toujours en tant que « femme de ») Qui dit « politique », qui dit « capital » ; dit... méfiance.

Alors, dois-je laisser Barbara être la réceptionniste banale, discrète et sans histoires et Clara la romancière peut-être un peu farfelue qui dit ce qu'elle pense sans se préoccuper des conséquences ? Ça semble plus sage.


Sauf que... quand on veut te descendre, pseudo ou pas, on y arrive. C'est une protection très relative.

Sauf que... je pense être capable de tourner la langue sept fois dans ma bouche avant de parler (et à plus forte raison, avant d'écrire ! ) j'ai trente ans, bordel ! Je suis grande maintenant !

Et puis, j'ai visualisé cette scène horrible. Je me voyais, mon joli livre en main, frapper aux portes de mon ancien lycée, des gens du village, aller à la rencontre de mes anciennes connaissances, de mes amis et tenter de vendre le livre de « Clara » Et forcément, ces gens là me demanderaient « Et Barbara ? Qu'est-ce qu'elle devient ? » Et moi de m'imaginer répondre « Cette ratée ? Elle travaille dans un hôtel, elle trime comme une esclave pour des clopinettes, elle n'a pas su trouver l'amour de sa vie et son gosse est désespérant »

Encore une fois, je caricature. C'est un reflet de mes moments de blues, certainement pas un résumé de ma vraie vie. Mon fils est beau et c'est le meilleur en classe ; les clients sont contents quand je les accueille, quand ils me revoient lors de leurs séjours suivants ; mon homme et moi, on entretient une relation solide basée sur la communication et la confiance ; tout va bien, merci de vous en inquiéter.


N'empêche que... j'ai bien peur de sombrer dans une sorte de schizophrénie, si je laisse Clara vivre mon rêve à ma place. Ma décision est prise. Clara, tu auras toujours ton mot à dire dans la communauté d'auteurs «la Plume des écrivains », tu as publié une nouvelle dans le recueil «des bonbons ou la mort » Peut-être te laisserais-je encore écrire des nouvelles pour des concours (si je suis inspirée ! ) ou autres. Mais pour le reste, maintenant, tu me laisses la place !

Métier ? Profession ? Passion ? Travail ?

Allons plus loin dans le débat...

J'ai toujours eu la sensation de « cheveux qui se dressent » lorsqu'on essaie de m'intégrer à ce métier, à cette profession de restaurateur ou d'hôtelier. Certes, ça fait partie de ma vie, c'est mon travail et je le fais bien. Mais mon métier, ma profession, non ce n'est pas ça... C'est pour écrire que je vis, c'est mon livre qui me fait rêver, c'est ça ma passion. J'ai besoin, là encore de précisions....


Un métier est une activité humaine, le plus souvent à but lucratif. C'est aussi un savoir-faire acquis et, lorsque le métier le permet, une amélioration de ce savoir.



(Bon, concernant le côté lucratif, dans les deux cas,

c'est sûr que gagner de l'argent fait partie du jeu...

Savoir-faire acquis, amélioration...

Pareil, ces points-là concernent les deux parties)



    (...)

  • L'exercice d'un métier est fréquemment précédé d'un apprentissage plus ou moins long (stages, statut d'apprenti, compagnonnage). Cela se traduit d'une certaine façon également dans le contrat de travail avec l'exigence d'une période d'essai qui témoigne autant de ce que l'employé doit prouver qu'il a du métier que de la nécessité d'un temps d'apprentissage pour acquérir les spécificités de son poste.

(Hé, hé, un jour peut-être (si ça vous intéresse, disons)

je vous raconterais mon CV,

ma formation ne correspond pas vraiment,

voire pas du tout,

à mon activité actuelle

ni d'ailleurs à ma passion pour l'écriture)


  • On exerce souvent un seul métier à la fois, mais celui-ci peut être plus ou moins spécialisé. Dans la fonction publique, le cumul d'activités est interdit ou réglementé. De plus en plus de personnes exercent plusieurs métiers successivement pendant leur vie.

(ha zut... un seul métier à la fois ?

Pourtant, j'ai ENVIE que mon écriture soit RECONNUE,

que ce ne soit pas juste une sorte de « passion adolescente assouvie »)


(...)
  • On exerce son métier, soit librement (freelance, profession libérale, artiste ou artisan), soit comme entrepreneur (chef d'entreprise, commerçant, agriculteur), soit comme salarié, dans ce cas, soit dans le secteur privé, soit dans le secteur public (fonctionnaires et, par assimilation, élus)

    (...)

Selon G.Le Boterf (en 2000) le métier se définit traditionnellement par 4 grandes caractéristiques :

  1. un corpus de savoirs et de savoir-faire essentiellement technique

  2. un ensemble de règles morales spécifiques à la communauté d'appartenance (exemple des comptables qui obéissent aux principes comptables)

  3. une identité permettant de se définir socialement ("je suis secrétaire", "je suis ingénieur"...)

(Voilà, on met le doigt dessus !

Je ne suis pas hôtelière, c'est juste ma façon de gagner des sous...

je SUIS écrivain, heu... romancière j'ai dit)


  1. une perspective d'approfondir ses savoirs et ses savoirs-faires par l'expérience accumulée ( learning by doing ).

Cependant la notion de métier a évolué avec le contexte socio-économique vers une certaine profesionnalisation des métiers



    Profession :

  • du latin professio, -onis «déclaration, déclaration publique, action de se donner comme» d'où « état, condition, métier ».

  • Par extension, Profession de + substantif (désignant un métier). Activité manuelle ou intellectuelle procurant un salaire, une rémunération, des revenus à celui qui l'exerce. Profession de charpentier, de comédien, de cultivateur, d'ingénieur, de journaliste.

(oui, je n'aurais jamais de salaire en tant que romancière,

tout juste les ventes de mon livre serviront à publier le prochain tome, à l'améliorer :

comme une entreprise qui s'auto-finance, quoi ! Et encore... )


Le mot travail désigne l'effort, l'application nécessaire pour faire quelque chose.

Par extension, il désigne également le résultat de cet effort. En italien, le terme lavoro (labeur) se rattache au latin labor, qui a la signification de fatigue, peine, et qui a donné l'adjectif laborieux. Le terme anglo-saxon work vient d'une racine indo-européenne que l'on retrouve dans le grec ἔρδω, avec l'idée de faire, d'accomplir quelque chose. Le travail est ce qui lie un effort où l'on peut s'épuiser (voire une souffrance) à un résultat positif.

(Ha là, on est déjà plus proche de la vision que j'ai de ce métier... de cette profession..

de ce travail donc d'hôtelière ! )

Un emploi est un contrat passé entre deux parties, l’employeur et l’employé, pour la réalisation d’un travail contre une rémunération, par l’exercice d'une profession, (...)

La notion d'emploi est souvent assimilée avec celle de salariat. (...)

(Là, c'est encore plus vrai !)


Source : www.wikipedia.fr


Voilà, mon emploi, mon gagne-pain, ou disons ma profession -sic- c'est hôtelière.

Mon métier, ce qui me définit, c'est romancière.

Vous allez dire que je cherche la petite bête... et vous aurez raison ! C'est ma personnalité, et j'ai besoin de mettre des termes précis sur ce que je ressens.

J'ai besoin de distinguer ces deux formes de travail qui font partie de ma vie mais pour lesquels j'ai des sentiments totalement différents et je dirais même parfois opposés. Maintenant, c'est fait :-)

samedi 9 mai 2009

Qui suis-je au fait ?

C'est assez difficile de se définir.

Concernant mon premier métier, je ne suis pas vraiment « réceptionniste ». Sur mon contrat de travail, il est noté « toutes mains » , mais je trouve ce terme, légèrement trop dégradant pour me définir. Dans un questionnaire de satisfaction de type TNS Soffres ou autre, je coche toujours -plutôt fièrement d'ailleurs- « commerçant ». Et il n'est pas rare que, pour certains documents administratifs, je note sans ciller « Assistante de direction » et dans la mesure où je suis la compagne de l'un des actionnaires de l'hôtel et la mère du futur co-directeur : je ne mens pas, je reste dans mon droit !

Un audit Michelin m'avait qualifié de "Chef de rang" dans son analyse, en voilà un terme qui claque, lol ! La classe : je suis Chef de rang, héhé !


Il n'est pas plus facile de me définir concernant ma passion pour l'écriture ! Car finalement, est-on écrivain à partir du moment où on écrit une histoire ou faut-il au moins publier d'abord un livre ? Qu'est-ce qui distingue un auteur d'un écrivain ? Le fait de vendre plus de livres ? Est-ce qu'il y a un diplôme spécial avant de se prétendre au-dessus du « quidam bien intentionné qui écrit plein de choses » ?


Qu'à cela ne tienne, internet regorge de sites qui sauront me donner une réponse :



Ecrivain

auteur littéraire dont les textes sont officiellement publiés par une maison d’édition (en général dans un livre, un magazine ou une revue) afin d’être lus. Ces textes sont généralement protégés par un droit d’auteur.

La définition du paragraphe précédent colporte une fausseté : il n’est pas nécessaire que l’ouvrage ait été publié par une maison d’édition pour que son auteur soit considéré comme écrivain; l’édition à compte d'auteur est encore reconnue officiellement et évite à l’écrivain d’être dépendant de maisons d’édition dont le principal critère est la rentabilité d’une œuvre.

Sont classiquement considérés comme écrivains les gens qui pratiquent un métier relevant de l’écriture littéraire :

Quand une personne cumule plusieurs de ces activités, on utilise souvent le terme générique d’« écrivain » ou « auteur ».

Certains métiers ne remportent pas l’adhésion de tous pour être classés comme formes d’écriture littéraire, notamment :

(Je ne suis donc ni auteur, ni romancière, encore moins écrivain... du moins pour l'instant...

parce que je ne fait pas QUE ça... puisque je n'ai encore rien publié... à moins que...)


  • toute personne écrivant des textes et les mettant gratuitement à disposition sur Internet (par ex. sous forme de blog ou ceux qui font des lectures publiques de leur œuvre ;

Il n’y a pas vraiment de critères objectifs sur ce sujet, seulement des opinions.


( Au fait, c'est bel et bien un « roman » mon livre ? )



Le roman est un genre littéraire aux contours flous caractérisé pour l'essentiel par une narration fictionnelle plus ou moins longue, ce qui le distingue de la nouvelle. (...)

Le roman, très vite écrit en prose, dès la fin du XIIe siècle, se définit aussi par sa destination à la lecture individuelle, à la différence du conte ou de l'épopée qui relèvent à la base de la transmission orale. Le ressort fondamental du roman est alors la curiosité du lecteur pour les personnages et pour les péripéties, à quoi s'ajoutera plus tard l'intérêt pour un art d'écrire.

De manière synthétique et générale, on peut dire que le texte romanesque est un récit de taille très variable mais assez long, aujourd'hui en prose, qui a pour objet la relation de situations et de faits présentés comme relevant de l'invention même si l'auteur recherche souvent un effet de réel, ce qui le distingue du simple récit-transcription (biographie, autobiographie, témoignage...) mais aussi du conte qui relève du merveilleux. La diversité des tonalités littéraires présentes dans les romans est d'ailleurs totale.



Source : www.wikipédia.com



Donc, à partir du moment où je mettrais en ligne ne serais-ce qu'un paragraphe de mon livre, je veux dire, de mon roman, enfin, de mon manuscrit disons ; je pourrais me prétendre écrivain. Je me contenterais de romancière, dans la mesure où je ne pense pas élargir mes projets littéraires.



Voilà, c'est dit : Barbara LISCHKA Réceptionniste ET Romancière.

C'est assez difficile de se définir.
Concernant mon premier métier, je ne suis pas vraiment « réceptionniste ». Sur mon contrat de travail, il est noté « toutes mains » , mais je trouve ce terme, légèrement trop dégradant pour me définir. Dans un questionnaire de satisfaction de type TNS Soffres ou autre, je coche toujours -plutôt fièrement d'ailleurs- « commerçant ». Et il n'est pas rare que, pour certains documents administratifs, je note sans ciller « Assistante de direction » et dans la mesure où je suis la compagne de l'un des actionnaires de l'hôtel et la mère du futur co-directeur : je ne mens pas, je reste dans mon droit !
Un audit Michelin m'avait qualifié de "Chef de rang" dans son analyse, en voilà un terme qui claque, lol ! La classe : je suis Chef de rang, héhé !

Il n'est pas plus facile de me définir concernant ma passion pour l'écriture ! Car finalement, est-on écrivain à partir du moment où on écrit une histoire ou faut-il au moins publier d'abord un livre ? Qu'est-ce qui distingue un auteur d'un écrivain ? Le fait de vendre plus de livres ? Est-ce qu'il y a un diplôme spécial avant de se prétendre au-dessus du « quidam bien intentionné qui écrit plein de choses » ?

Qu'à cela ne tienne, internet regorge de sites qui sauront me donner une réponse :


Ecrivain
auteur littéraire dont les textes sont officiellement publiés par une maison d’édition (en général dans un livre, un magazine ou une revue) afin d’être lus. Ces textes sont généralement protégés par un droit d’auteur.
La définition du paragraphe précédent colporte une fausseté : il n’est pas nécessaire que l’ouvrage ait été publié par une maison d’édition pour que son auteur soit considéré comme écrivain; l’édition à compte d'auteur est encore reconnue officiellement et évite à l’écrivain d’être dépendant de maisons d’édition dont le principal critère est la rentabilité d’une œuvre.
Sont classiquement considérés comme écrivains les gens qui pratiquent un métier relevant de l’écriture littéraire :
Quand une personne cumule plusieurs de ces activités, on utilise souvent le terme générique d’« écrivain » ou « auteur ».
Certains métiers ne remportent pas l’adhésion de tous pour être classés comme formes d’écriture littéraire, notamment :
(Je ne suis donc ni auteur, ni romancière, encore moins écrivain... du moins pour l'instant...
parce que je ne fait pas QUE ça... puisque je n'ai encore rien publié... à moins que...)

  • toute personne écrivant des textes et les mettant gratuitement à disposition sur Internet (par ex. sous forme de blog ou ceux qui font des lectures publiques de leur œuvre ;
Il n’y a pas vraiment de critères objectifs sur ce sujet, seulement des opinions.

( Au fait, c'est bel et bien un « roman » mon livre ? )

Le roman est un genre littéraire aux contours flous caractérisé pour l'essentiel par une narration fictionnelle plus ou moins longue, ce qui le distingue de la nouvelle. (...)
Le roman, très vite écrit en prose, dès la fin du XIIe siècle, se définit aussi par sa destination à la lecture individuelle, à la différence du conte ou de l'épopée qui relèvent à la base de la transmission orale. Le ressort fondamental du roman est alors la curiosité du lecteur pour les personnages et pour les péripéties, à quoi s'ajoutera plus tard l'intérêt pour un art d'écrire.
De manière synthétique et générale, on peut dire que le texte romanesque est un récit de taille très variable mais assez long, aujourd'hui en prose, qui a pour objet la relation de situations et de faits présentés comme relevant de l'invention même si l'auteur recherche souvent un effet de réel, ce qui le distingue du simple récit-transcription (biographie, autobiographie, témoignage...) mais aussi du conte qui relève du merveilleux. La diversité des tonalités littéraires présentes dans les romans est d'ailleurs totale.

Source : www.wikipédia.com

Donc, à partir du moment où je mettrais en ligne ne serais-ce qu'un paragraphe de mon livre, je veux dire, de mon roman, enfin, de mon manuscrit disons ; je pourrais me prétendre écrivain. Je me contenterais de romancière, dans la mesure où je ne pense pas élargir mes projets littéraires.

Voilà, c'est dit : Barbara LISCHKA Réceptionniste ET Romancière.

lundi 4 mai 2009

Le perfectionnisme, c'est tabou, j'en viendrais un jour à bout !

Coucou tout le monde !

Mon roman stagne ces jours-ci. Je n'ai jamais été aussi proche du but mais ce travail-passion ne m'a jamais paru aussi contraignant. Je lis, je relis, je corrige. Je rajoute des paragraphes, je supprime des phrases. Je doute, je me méprise. J'ai plaisir à me lire, je m'aime à nouveau.

J'ai rencontré sur internet une communauté d'auteurs dont je vous parlerais dans un autre article. Rencontres extrèmement motivantes par moments. Ma tête brûle, je suis comme Charles Aznavour, vous savez cette chanson qu'on a sur toutes les lèvres :

Je me voyais déjà en haut de l'affiche,

en deux fois plus gros que n'importe qui, mon nom s'étalait

Je me voyais déjà adulé et riche,

Signant des photos aux admirateurs qui se bousculaient...

J'ai décidé ces jours ci d'arrêter ça.

Arrêter de considérer mon roman comme un produit commercial. Mon gagne pain, c'est mon travail d'hôtelière ; mon roman n'est que le fruit de ma passion.

Arrêter d'écrire dans l'attente de recevoir des addulations de ma famille, amis, ou confrères écrivains. La critique, l'indifférence, le mépris peut-être même arrivera. Tant pis. C'est pour moi que j'écris. Pour ne pas décevoir la petite fille aux longs cheveux qui rêve d'écrire des histoires sur le banc de l'école.

Arrêter d'imaginer que mon livre se vendra comme des petits pains. Je n'ai pas le temps pour le côté commercial. J'ai un enfant, un mari, un travail. J'ai plein d'occupations. Je ferais le maximum pour mon livre, mais la partie marketing ne doit pas tuer la partie écriture. Je sais maintenant où est la priorité.

Arrêter d'espérer que tout le monde sera enthousiame à la lecture de mon bouquin. J'écris pour faire rêver mes lecteurs. Mes lecteurs ne veulent pas rêver avec moi ? Tant pis. Ce n'est pas un drame. Je peux toujours corriger ma plume par la suite. La tendance est au gore, aux meurtres (suffit de voir le succès des séries sur les médecins légistes et autres agents fédéraux) ce n'est pas grave ! J'en rajouterais un petit soupçon et pour le reste, j'attendrais mon tour. On est en période de crise : les gens en auront peut-être bientôt assez de l'hémoglobine... ou pas !

Arrêter de disséquer les conseils pourtant si judicieux de Karim. Mon roman n'est pas parfait, il ne le sera pas. Et d'ailleurs, comme il l'écrit justement lui même, la perfection tue l'action. Stop : j'arrête de me mettre moi-même des barrières. Je suis sur le point de toucher au but, ça fait des années que je l'écris ce livre, s'il n'est pas bon maintenant, il risque de ne jamais l'être ! Attendons les critiques des lecteurs avant de juger. Mais pour que les lecteurs puissent me lire : il faut que je fasse vivre ce blog et que je publie mon roman !

C'est toujours positif de se remettre en question...

Bonne semaine !

dimanche 3 mai 2009

Tout ce qu'elle veut c'est écrire... et qu'on la lise

Bonjour !

Je me présente :

Nom : Lischka Prénom : Barbara

Âge : la trentaine.

Activité : je travaille dans un hôtel *** en Alsace. Considérons que cette partie-là de ma vie est celle qui me permet de gagner un minimum d'argent afin de financer ce qui me fait vraiment vibrer, la passion pour laquelle je vis depuis toujours : l'écriture.


30 ans, c'est un cap, alors cette fois-ci, j'ai vraiment envie de me jeter dans le vide (pas « à l'eau » je ne sais pas nager ; remarquez, je ne sais pas voler non plus) et de me donner tout les moyens pour réaliser mon rêve le plus cher : publier mon livre.


Ce roman que je vais vous présenter à travers ce blog, j'en ai écrit les premières lignes à l'âge de seize ans. C'est ma meilleure amie M-P qui m'a donné envie d'écrire des histoires « pour les adultes » Auparavant, j'écrivais des petites histoires sans queue ni tête pour enfants, puis des poésies. En fait, on peut dire que j'écris par plaisir depuis qu'on m'a appris à le faire. Et ma plume à grandie avec moi.


Au fil des années, j'ai entassé une bonne quinzaine de cahiers, annoté des agendas (hé oui, si mon histoire dure plusieurs années, il faut respecter une certaine chronologie !) et quand mon héroïne a eu un enfant.... et que je n'en avais pas encore, j'ai laissé l'histoire en plan. Entre temps, tout s'est bouleversé dans ma vraie vie. En trois ans, j'ai donc eu un travail (mal payé), un appartement (minuscule), un homme dans ma vie (ordinaire) et un enfant (mal élevé).

Non, ma vraie vie n'est pas si laide que ça, j'exagère ! Mais il me fallait un échappatoire, il me fallait retrouver ce pouvoir que j'avais auparavant de transformer mon vécu, non pas en mieux, mais au moins de manière différente. Quand mon fils a eu trois ans, j'ai repris mes vieux cahiers, mon clavier d'ordinateur, une clé USB et j'ai recommencé à écrire. Ceci a pris pour moi un vrai parfum de résurrection. On naît tous ici pour quelque chose ? Hé bien je pense que mon rôle sur cette planète est, certes, de rendre mon homme heureux, d'élever mon petit gars pour qu'il devienne un citoyen honnête et respectueux, d'accueillir avec le sourire des milliers d'anonymes pour leur fabriquer de bons souvenirs dans cet hôtel, mais aussi, et surtout, d'écrire et de partager avec mes lecteurs cette histoire qui m'habite depuis des années.