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dimanche 23 décembre 2012

Try Again, Chapitre 1

Certes, en 2012, ce "parfum d'apocalypse imminente" pour reprendre les mots que j'avais employé en janvier m'ont plutôt bien inspirée. Mais je ne sais pas si j'ai vraiment envie de passer au stade de la publication. Qu'à cela ne tienne, ces textes ne vont pas tomber dans l'oubli, ils seront désormais en lecture libre !
D'une part, cela ressuscitera mon blog (j'ai déjà pas mal écrit, donc je m'y prend bien à l'avance cette fois !)
Et surtout, cela vous permettra de mieux connaître ma plume...
Voici donc une nouvelle catégorie qui voit le jour, et qui va vous permettre de lire tout les chapitres en une fois : "Try Again"
Bien entendu, le texte est sous copyright, quand à la photo, elle est personnelle également, merci de ne rien utiliser sans me demander... mais n'hésitez pas à partager le lien dans vos réseaux sociaux ;)

Je vous souhaite une bonne lecture :


Chapitre 1

Lundi 7 mars 2011 :
Liste des dernières choses à faire avant la fin du monde, prévue le 21 décembre 2012 :

- Réaliser des photos parfaites dans toutes les techniques, ou à défaut au moins essayer !
- Se promener dans la rue avec un bonnet de Noël au mois d’août et regarder la tronche des passants.
- Se faire masser au plus proche du 21, tant qu'à faire, autant être détendue lors du jugement dernier et bien manger aussi, parce que tant qu'à faire autant ne pas être affamée aussi.
- Sauter en parachute.
- Visiter une dernière fois Paris.
- Organiser une belle fête de famille.
- Aller à la plage et voir la mer...

Voilà les quelques souhaits que l'ont peut lister, comme ça, pour rire, juste au cas où ; lorsque les médias semblent s'accorder pour vous dire que la fin du monde est proche. Calendrier des civilisations mayas, prophéties de sorcières grecques ou romaines, chercheurs et voyants plus contemporains ; ils nous avaient tous prévenus, mais bien peu les ont cru.
Pourtant ce jour, ou plus exactement la veille de ce jour, je relis avec amusement cette liste. Avec une certaine amertume aussi, si j'avais su, j'y aurais prêté plus d'attention. J'ai toujours listé des tas de choses, toujours rangé ces papiers, ces petits carnets et autres cahiers dans un même tiroir, véritable matérialisation de mon cortex. Des trucs urgents, importants ou futiles. J'aimais réfléchir sur n'importe quel sujet. Ce que je ferais si j'étais riche, ce qu'il faudrait faire si je sombrais dans le chômage, ce que j'aurais préféré accomplir si j'avais été un homme... Cette manie m'est venue vers vingt ans. Lorsque j'ai commencé à travailler dans ce confortable hôtel *** dans lequel j'exerce toujours, enfin, j'exerçais toujours jusqu'à il y a quelques mois... J'ai pris l'habitude d'établir des listes pour ne rien oublier : la marchandise à préparer pour le buffet du petit-déjeuner, les tâches à accomplir pour nettoyer parfaitement une chambre, les informations à demander au client lors d'une réservation téléphonique... Finalement, j'ai continué pour tout et rien, et surtout n'importe quoi. J'écrivais sur le coup d'une émotion, d'une question. Je solutionnais, j'accomplissais, je me satisfaisais avec orgueil de chaque petit croix cochée. Avec la sensation de bien remplir ma vie, de détenir la clé de la réussite.
Comme tout cela semble inutile et vain aujourd'hui ! Malgré tout je ne peux m'en empêcher :
« Les photos parfaites, c'est fait : lors de la fête de famille au début de l'année, et lors des sorties à Paris et à la mer. Pour le reste... »
Je froisse le papier de rage car LA FIN DU MONDE C'EST DEMAIN !
La fin du monde, l'apocalypse... J'ai toujours prétendu que d'après les descriptions qu'on nous en a fait, c'était plus proche des tristement célèbres deux guerres mondiales du début du siècle dernier et que nous étions bel et bien là pour témoigner qu'on pouvait y survivre...
Personne ne s'est alarmé du tsunami en Asie en 2004, du tremblement de terre à Haïti en 2009 ou de l'éruption volcanique de l'Eyjafjöl en Islande en 2010... Quand j'y repense, c'était pourtant comme autant de signaux d'alarmes, mais c'est surtout la catastrophe au Japon de 2011 qui fut fatale à l'humanité. De toutes évidences, le grand nuage toxique, consécutif à l'explosion d'une centrale nucléaire à Fukushima a déréglé les saisons et perturbé l'environnement. On ne s'en est pas aperçu tout de suite, juste le temps d'oublier la menace, de se croire invulnérables face à la nature et de se dire que ce n'est pas encore cette fois qu'elle accomplira sa vengeance.

Et pourtant, cet hiver a été le plus froid jamais connu. Trois semaines de froid intense se sont succédé de fin janvier à la mi-février, sans que qui que ce soit ne s'en soucie. Pannes et manque de chauffage en tout genre avaient pourtant déjà décimé une partie de la population. Puis, les pluies diluviennes ont entraîné d'énormes inondations au printemps. Ces mauvaises conditions ont empêché une production normale des matières premières. Et comme cette pénurie ne se limite pas qu'à un pays mais touche bel et bien la planète entière, chacun doit apprendre à se rationner. En été, une nouvelle grande canicule qui persistera presque jusqu'à la fin du mois de septembre causera des ravages différents. À peine un mois de répit en octobre et dès novembre les premières neiges tombent déjà et c'est à nouveau une période de froid intense. Les maladies graves (la grippe A et aviaire à côté c'est de la rigolade ) en ont achevés d'autres et pour les survivants, se trame une sorte de guerre civile et de chaos où les plus démunis prennent par la force le peu qu'il reste aux moins démunis (pour la solidarité on repassera). Il ne reste donc plus grand monde et les derniers regrettent d'avoir tant pris à la légère les prédictions des différentes civilisations. La perte de l'humanité a été extrêmement rapide.

Ce soir du 20 décembre 2012, je n'ai donc aucune envie de réaliser mon dernier souhait et de m'offrir une dernière orgie. Et ça fait depuis la fin de l'été qu'on ne trouve plus de masseurs nulle part... Nous sommes les trois derniers survivants de la famille. Nous avons décidé de cesser l'activité hôtelière, ou plutôt, la société a décidé à notre place. Personne ne va prendre de vacances lorsque la principale préoccupation quand on se lève le matin est de survivre ! On passe nos journées sous la couette. En septembre, à cause de la pénurie de professeurs, des écoles parfois détruites ou tout au moins réquisitionnées pour abriter les survivants ; la décision a été prise qu'il n'y aura pas de rentrée des classes cette année. La fin d'année scolaire 2011-2012 ayant de toutes façons démontré les résultats les plus catastrophiques jamais vus depuis que l'école existe ! En toute honnêteté, nous avions pris la décision dès juillet de ne plus envoyer notre enfant à l'école : la saison hôtelière a été effectivement catastrophique, cela faisait plusieurs années que nous avions des difficultés à être payés en temps et en heure, mais en septembre 2012, la situation était telle qu'il fallait économiser là où on pouvait et y compris dans la scolarité de notre petite fille.

Ce dernier soir, elle est malade. Ce dernier soir, comme tout les soirs, on se relaie pour dormir de peur qu'elle n'oublie de respirer. Comme chaque nuit, on a peur de fermer les yeux et de ne pas rester vigilants. On a peur de garder les yeux ouverts et de voir la mort s'approcher de nous sous les traits d'une partie de la civilisation assoiffée de nos dernières maigres ressources. J'ai toujours pensé que si un jour il devait y avoir une apocalypse, je préférerais être parmi les premières à y succomber. Et c'est l'inverse qui se produit. Que ce passera-t-il ce soir là ? On nous avait prédit une date, on ne nous a jamais parlé d'une heure. Je rajoute encore une bûche de bois dans l'antre de la cheminée. J'écoute mon homme ronfler, ma fille gémir de douleur. Ça me fend le cœur. Évidement, plus question de consulter un médecin. Et les derniers médicaments n'ont pas suffit à la soigner. Elle est atteinte de ces maux incurables mais peut-être que demain, ce ne sera plus un problème pour elle. Je me suis toujours demandé en riant si on penserait à prévenir les gens trop crédules qui se sont enfermés dans un bunker que la fin du monde n'a pas eu lieu en fait... si j'avais su.

Les flammes m'hypnotisent, m'apaisent. 
J'aurais préféré être parmi les premières. J'aurais préféré ne pas vivre tout ça. Vais-je regretter ma vie ? Pas cette dernière année en tout cas. Et pour le reste ? Comme chacun il y a eu du bon, du mauvais. Née tout juste avant les années 80, encore dans la génération X comme on nous appelait, la « bof génération » la « génération Mitterrand ». Un grand frère, une sœur plus jeune. Quand on s'appelle Flora, la vie est un peu plus difficile que quand on s'appelle Céline ou Audrey. Qui s'appelle encore Flora en 1990 et plus encore en l'an 2000 ? Je me suis toujours sentie spéciale, différente, jusqu'à que je sache en faire un atout. Jusqu'à que je remarque que finalement ce prénom est en complète adéquation avec mon physique d'éternelle femme-enfant, d'adolescente trop invisible, de timide petite fille. Flora. On dirait presque un nom elfique. Qu'est-ce que j'en ai inventé des contes de fée pour ma petite princesse ! Ma petite Ondine... un parfait prénom pour une créature du Petit Peuple, un choix loin d'être innocent ! Je ne sais pas trop quelle valeur peut avoir ma vie à cet instant. En tout cas, tout est écrit, répertorié. J'ai toujours tenu mon journal intime depuis l'âge de mes seize ans. Je me suis dit que si j'avais une fille, elle aurait peut-être plaisir à lire l'adolescente que j'étais. Mais atteindra-t-elle cet âge ? Elle apprend tout juste à lire ! Parfois, je me disais que j'aurais dû réagir autrement, faire d'autres choix. Ça faisait encore l'objet d'autres listes. Je pensais réécrire ces morceaux de mon histoire, essayant de deviner ce qui aurait changé dans le cours de ma vie si j'avais agis différemment. C'était avant de connaître la peur, de voir mourir le père de mon mari, son frère et ma belle-sœur et pour finir, mon neveu Alban qui était le plus adorable des petits garçons que j'ai connu. C'était avant de souffrir autant, avant de constater que le plus terrifiant des cauchemars était toujours moins pire que ce que j'ai vécu ces deux derniers mois.

Sait-on jamais, c'est peut-être uniquement l'humanité qui est condamnée... je ne veux pas croire que la planète entière va s'éteindre comme ça, d'un coup. La nature a survécu, la nature s'en sort toujours d'une façon ou d'une autre. Les ressources de la planète sont infinies même si les scientifiques les plus alarmistes veulent nous faire croire le contraire : rien ne se perd, rien ne se créé tout se transforme. Alors peut-être que dans cette Terre toute neuve, on arrivera à recréer d'autres humains. Peut-être qu'ils apprendront à déchiffrer notre langue, peut-être que les réfugiés des bunkers sortiront de leur cachette et auront envie de lire ce que fut nos vies. Tout est là, dans ce meuble à tiroirs. Quand nous avons pris la décision de ne plus vivre que dans la pièce qui servait jadis de restaurant il a fallut réunir nos biens les plus précieux. Cette commode remplie de tout ces carnets en faisait évidement partie.
J'en suis là de mes réflexions. Tout est déjà écrit dans mon dernier carnet. Et maintenant je rumine ce que j'ai écrit, parce qu'il n'y a rien d'autre à faire. Autour de nous le silence, oserais-je dire un silence de mort ? Et si tout était déjà finit ? Et si nous étions parmi les tout derniers survivants ? Ou peut-être la date butoir de la fin du monde sera-t-elle un peu plus tardive que prévu ? J'écrirais tout ça demain... si il y a un demain. J'écrirais tout ça demain car maintenant je suis trop fatiguée. Je n'ai même plus la force de secouer mon homme comme je le fais habituellement pour qu'il nous veille à son tour. Mon corps est trop lourd, le sommeil me gagne et m'emporte.

vendredi 18 novembre 2011

Comment j'écris ?

Question intéressante, n'est ce pas ? Hé bien d'abord il faut savoir que la plupart des écrivains n'écrivent plus depuis longtemps dans un cahier, mais certains sont attachés à leur "petits carnets" dans lesquels ils peuvent noter quelques lignes au gré de leur inspiration, du quotidien. Moi même, je me suis souvent vue fouiller dans mon sac à main, dénicher une enveloppe protégeant un courrier important et y écrire mes pensés ou tout autre citation que je jugeais intéressante. J'ai toujours eu un stylo sur moi... j'ai même déjà écrit sur... une serviette en papier, avant de me procurer un bloc notes !
Concernant le roman, j'écris vraiment "dans le désordre" : du coup, une clé USB renfermant des dizaines de documents textes est un outil précieux !
Le chapitre ou le morceau d'histoire va littéralement "m'habiter" me trotter dans la tête jusqu'à que je puisse le transcrire sur ordinateur. Par ailleurs, j'écris mon roman au jour le jour, ou plutôt de semaines en semaines, car là aussi, le challenge1000mots en est la preuve, je n'arrive pas à écrire, ne fut-ce que 500 mots tout les jours ! Hélas !
Ensuite, tel un puzzle, j'assemble ces chapitres au fur et à mesure. En fait, j'ai déjà écrit des pages entières sur ce qui arrivera aux enfants de mon héroïne, alors qu'ils ne sont même pas nés ! Et d'un autre côté, j'ai envie de récupérer des morceaux de mon blog que j'ai écrit il y a 5 ans ! J'ai toujours dit que ma vie était une sorte de "bordel organisé" : hé bien c'est sacrément vrai !
Je peux aussi tout autant travailler sur plusieurs projets d'écriture à la fois, du moment que l'inspiration est là ! En fait, ma clé USB stocke toutes les idées d'écriture qui me passent par la tête et... dans laquelle il n'y aurait pas assez de place si je devais tous les retenir avant de les faire jaillir sous mes doigts lorsque c'est le bon moment ;)
Finalement, le plus dur, c'est le début. Les phases intermédiaires. Je pense que nous sommes nombreux à avoir du mal à écrire ce qui semble banal sans détourner l'attention du lecteur. Mais une écriture trop "mouvementée" n'est certainement pas non plus la meilleure solution : ne risque-t-il pas de s'épuiser ?
Plus tard, je relirais donc encore et encore les chapitres, puis le roman dans son intégralité, avant de décider qu'il est prêt à publier ;) Du coup, écrire un roman me prend toujours entre un an et trois ans au minimum !!!

dimanche 26 juillet 2009

De la rédaction à la publication

C'est en 2008 que j'ai pris la décision de tout faire pour être publiée en 2009. Le fait de ce trente qui arrivait n'a fait que me motiver davantage, et en plus, les astres sont avec moi !

Si certains anciens lecteurs du « blog-secret » de Gentiane passent par ici, ils se souviendront peut-être de mon article très colérique (oui, un article ne peut pas être colérique, puisqu'il n'a pas de sentiments, c'est une figure de style, un peu d'imagination :-p ) sur Christine Haas et le « thème astral » qu'elle me prévoyait en 2008. Sauf que... force est de constater qu'elle avait raison, 2008, c'était la losse.

Passons, on a changé d'année depuis fort-fort longtemps et puis, cette année, en 2009, Christine Haas, je l'aime ! Voyez plutôt :


« GÉMEAUX

Vie Privée :

Les deux premiers décans seront sur une pente ascendante, dans une évolution personnelle permanente, et pourront se déployer sans rencontrer d'obstacles. (Blablabla) Nouvelles relations, nouveaux amis... vous n'aurez pas le temps de vous ennuyer ou de broyer du noir comme en 2008.

Vie Professionnelle :

De très beaux projets en perspective, qui sont déjà au programme pour les natifs de mai. Là aussi, l'évolution sera notable et vous pourrez aborder des domaines qui vous étaient jusqu'à présent inconnus ou que vous aviez simplement survolés. Tous les métiers liés à la communication, à l'édition (l'édition !!!!!!!!), au journalisme et à la recherche seront valorisés et vous aideront à connaître un certain succès... (Blabla)

A moins que vous ne trouviez un job parallèle qui vous plaira beaucoup (ha, mais on ne peut rien vous cacher ! ), non seulement parce qu'il sera intéressant (comme vous dites ! ) mais aussi parce que l'apport financier n'est pas négligeable (sans blague ? Je n'en demande pas tant ;-) )

(Blablabla 3è décan, c'est pas moi, passons...)

Développement personnel :

Pour résumer, car j'ai l'impression d'avoir déjà perdu le tiers de mon lectorat : les gémeaux sont de vrais « hommes-orchestres » capables de tout-faire et de mener plusieurs activités de front."

Je vous le dit, j'ai trop la niaque en 2009 !



Et puis, je serais ingrate de ne pas évoquer encore cette autre rencontre. Celle de Nolween Eawy !

Elle est apparue brièvement sur l'univers vefien en mai 2008 et a séduit bon nombre d'entre nous avec son recueil de nouvelles « Les enfants de l'ombre »

Moi, j'ai dévoré frénétiquement son blog littéraire (à l'époque sur blog-over, puis sur blogspot) qui regorgeait de conseils pour les écrivains en herbe ! J'étais épatée de trouver en quelques clics de souris les réponses aux questions que je me pose et de savoir que, grâce à son expérience, non, je ne rêve pas ; oui, c'est possible.

Possible de publier un livre, sans forcément s'exiler à Paris (oui, à l'époque, je me posais vraiment beaucoup de questions)

Possible d'éditer tout en restant chez soi, tout en continuant de travailler ailleurs. Parce que, c'est pas dans cette vie-là que je réussirais à tout plaquer pour vivre mon rêve : j'ai un homme, un enfant, un boulot, une famille, des attaches ; et puis, plus vraiment « la vie devant moi » Je veux dire, je veux bien me lancer dans l'aventure, mais pas dans l'inconnu...

Tout ce qu'il me faut maintenant, c'est du temps, de la volonté (de la patience ! ) et du travail.

A partir de cette rencontre, tout s'enchaîne. Fin octobre 2008, j'intègre le forum « Eawy-and-friends ». À travers ces discussions, je rencontre des auteurs et lecteurs de tout horizons. Rencontres impossibles dans la vraie vie !

Il est bon de ne pas se sentir seuls dans cette aventure compliquée. Et nous faisons notre possible pour nous entraider.

Je ne le dirais jamais assez : il y a dans la vie des rencontres qui vous bouleverse à jamais. Celle de Nolween en fait partie. Si je n'avais pas lu ses blogs, ses expériences, je pense que je me serais beaucoup plus vite découragée, et que mon livre n'aura été qu'un blog-livre (soi-dit en passant, ça reste une possibilité, un plan B, si vraiment je n'arrive pas à jongler avec mon « métier » et mon « emploi » )

À présent, je suis modératrice au sein de cette communauté et ces rencontres qui n'ont de virtuelles que le nom sont extrémement enrichissantes !


Décembre 2008, toujours sous la houlette de Nolween Eawy, nous publions ensemble le recueil « des bonbons ou la mort» Des histoires sur le thème d'Halloween. J'utilise mon nom d'emprunt, juste un clin d'oeil, une petite « heure de gloire » pour Clara... Je n'étais pas encore décidée à « abandonner » ce personnage à ce moment là. Mes premiers pas dans l'écriture.

Quelle ne fut pas mon émotion, après avoir déposé ma participation de lire la proposition de Nolween ! À cette période, la publication était encore une sorte de rêve lointain et voilà que j'allais toucher ce rêve du bout des doigts ! Cette première expérience m'aura permis d'appréhender les difficultés qui m'attendent. Car, oui, un livre ce n'est pas seulement un manuscrit, c'est aussi une couverture, une estimation de prix, un numéro ISBN, etc...

Depuis, le forum a changé de nom, d'administratrices et je suis toujours modératrice. Les malentendus ternissent un peu nos relations, mais cela reste une très belle aventure et quelle qu'en soit l'issue, je ne l'oublierais jamais.

(ce message dormait dans les brouillons depuis plusieurs mois : tout comme la plupart des messages d'ailleurs ! )

mercredi 24 juin 2009

La couverture : idées de mise en scène, photos

Alors que je n'ai toujours pas trouvé de titre, ni terminé de me relire, le hasard des rencontres sur internet a fait que l'élaboration de la couverture se fera plus tôt que prévue.
Ho, bien sûr, ce n'est pas le bon ordre, mais tant pis, c'est mon premier roman, j'ai encore le temps d'apprendre, de me tromper. J'ai décidé cette année que quoiqu'il arrive, il faut saisir les ocasions et ne plus me laisser envahir par les regrets.
Si, effectivement, le titre doit plus ou moins avoir le thème de l'habitation, j'avais pensé à quelque chose du genre : "Maisons au bord de la rivière" ou "Maisons contemplant la rivière" ou "Le(s) secret(s) de la maison au bord de la rivière"
Et voici donc la photo qui correspondrait à modifier :
PHOTOS PERSOS !!!!!!! ON NE TOUCHE PAS ! MERCI !!!!!
Autre cadrage.
Explications :
Il faudrait une maison qui fasse "ancienne, chaleureuse, masure" et une "moderne, froide, impersonnelle" à gauche, à droite, peu importe...
L'enseigne sur la maison de droite peut rester, mais il faudrait la modifier (je ne veux pas avoir de soucis avec les propriétaires du bar en question ! ) Par ailleurs, si elle n'apparaît pas, ce n'est pas grave.
Je voudrais le ciel et la rivière "plus bleus"
Il n'est pas nécessaire d'avoir autant de végétation, mais il n'est pas non plus nécessaire d'en ôter...
Les couleurs, l'état du toit, la disposition des fenêtres, du jardin, etc... doivent être modifiées afin que l'on reconnaisse le moins possible les maisons ! C'est juste "l'état d'esprit" de la photo qui doit rester...
Outre les deux maisons contemplant une rivière, j'avais l'idée d'une jeune fille regardant un fantôme (ou le fantôme qui la regarde, à voir, lol) dans une forêt.
Profitant d'une promenade en forêt avec ma famille, j'ai donc pu prendre quelques cliché (dégoûtée : la chênaie que je voulais spécifiquement prendre en photo à été rasée !!!!! Détruite !!!! C'est comme si on m'avait ôté une parcelle de moi 0_0 )
PHOTOS PERSOS : PAS TOUCHE !!!!!
Dans mon esprit, ça donnait à peu près ça :
Le petit garçon cachant son visage représentait le fantôme. Je voyais la jeune fille en jean puisque c'est une ado, mais pour la vision fantomatique j'étais bien incapable de réussir quoique ce soit. Je pensais qu'il suffisait de redimensionner la photo pour l'insérer, qu'elle porte un haut plus rouge (ça je sais faire ;-) ) qu'elle ait les cheveux plus long....
Après bien des manipulations de copier/coller et autres filtres magiques sous GIMp, voici à quel résultat je suis parvenue, en dimension réelle, c'est à peu près ça :
Je reconnais humblement que c'est non seulement basique, mais en plus tassé ! Hé oui, concepteur pyrographique en côte de porc (seule ma famille comprendra la référence à 3 ct d'euros) ça ne s'improvise pas et Designer non plus ! On voit pas du tout que l'écureuil du coin est comme "collé" sur l'image, par exemple (tu parles :-p ) Et franchement, mon fantôme ressemble à tout sauf à un fantôme, bref.
Voici les explications des détails qu'on trouve sur cette image :
La fille en rouge :
c'est effectivement une des couleurs que je préfère porter "pour me faire voir" Et c'est un clin d’œil à mes années post-adolescente où je portais toute l'année une veste rouge. Je tenais à ce que la fille soit en jean, ça fait plus ado. Je n'ai pas la moindre idée du cadre le plus vendeur, mais j'aime assez cette posture, avec la main sur le tronc, l'impression que la fille se cache tout en étant attirée par cette vision, ce fantôme, malgré sa crainte.

le fantôme, l'apparition :
C'est mon fils qui se cache le visage (pas envie que son image soit diffusée sur le net Evil or Very Mad ) Je suis in-ca-pa-ble de faire mieux pour figurer un fantôme, c'est franchement nul ! Mais ça vous donne une idée de l'atmosphère que je souhaite donner à cette couverture. J'ai demandé que cette apparition ne soit ni trop effrayante ni trop angélique. Dès la première seconde, le lecteur doit avoir un doute, est-ce un bon ou un mauvais esprit ? A-t-elle peur ou est-elle fascinée ?

les rayons qui émanent du dos de la fille :
C'est pour que le doute soit accentué : c'est elle ou lui qui meurt ? Bien-sûr, il faudra que le résumé de la quatrième de couverture entretienne le suspense Wink

la forêt :
pour le mystère et surtout parce que la forêt... c'est ma deuxième maison Shocked MAIS je voulais absolument une forêt de chênes ou de hêtres, avec, pour reprendre les mots de mon livre, "l'herbe si verte qu'elle voudrait s'y baigner" Ou tout au moins un ou deux troncs d'arbres !

l'écureuil :
écureuil, lapin, oiseaux, chevreuil ; toutes ces créatures bucoliques ont bercées mon enfance et continuent de m'enchanter au gré de mes promenades Smile La présence d'un animal de ce type, même -surtout- juste suggérée, sera un clin d’œil de plus sur ma personnalité Very Happy

Avez-vous remarqué que je me suis auto-greffée des cheveux Laughing ? Si seulement c'était aussi simple dans la vraie vie Rolling Eyes En tout cas, pareil, je tiens à ce que le personnage féminin ai des cheveux qui ressemblent à des cheveux : ça attire plus l’œil Smile


La vision de shyY ( voir son site ) est à mille lieux de la mienne ! Et c'est cela qui est intéressant dans cette collaboration car c'est son professionnalisme qui donnera un résultat concret à ma vision des choses.

Ainsi :
La fille en rouge aura une robe, c'est plus graphique et pour jouer sur le côté spectral, c'est aussi plus simple.

Son fantôme est génial quoique pas tout à fait assez jeune à mon goût, ! Il a traduit le côté ambigu, lui a donné vraiment l'expression que j'attendais Very Happy

Il n'a pas dessiné la jeune fille de la même façon (premier plan, plan américain) pour ne pas lui donner trop d'importance. Je suis à 100% d'accord avec cette vision des choses.

J'étais juste pas d'accord sur le dos du livre en noir lol!
Et sur la lumière trop sombre à mon goût.

Bien-sûr, cette couverture je ne peux pas la montrer, d'abord parce que ce travail lui appartient (ouais, les droits d'auteurs, quoi ;-) ) et puis... je crois que je vais plutôt vous laisser la surprise :-)
Hé oui, le travail d'écrivain indépendant à celui-ci de magnifique et de passionnant que même pour la couverture, on doit se débrouiller avec nos relations ou nos talents (ou non-talent dans mon cas) Encore une étape qui avance, pas à pas...

S'IL VOUS PLAÎT : NE TOUCHEZ PAS À MES PHOTOS, MERCI !
(et d'ailleurs, pour en faire quoi ????)