lundi 25 mai 2009

Mon vrai nom ? Ou un pseudo ?

Évidement, comme tout auteur, je ne suis posée la question du nom d'emprunt. Je n'ai jamais su exactement à quoi il servait... Le plus souvent pour se protéger, pour se distinguer, pour rentrer dans un moule... Ainsi, Mr Serge Ginsburg devient Gainsbourg pour faire « moins juif » Mr Patrick Bengigi deviendra Bruel pour faire « moins arabe » ou Mr Jean-Philippe Smet deviendra « Johnny Halliday » pour faire moins... ou plutôt « plus rockeur »

Et moi ? Barbe à rats doit-elle protéger son cher prénom de peur qu'il soit déformé ?

(Voilà, ça, c'est fait)

Lischka, personne n'a jamais su l'écrire... dois-je simplifier la vie de mes futurs lecteurs ? Et puis, ça ne fait pas trop « pays de l'Est » ?


J'avais penser à un anagramme... Allez, on jette les lettres dans un shaker, on mélange et on obtient :


Clara Brishkaba

ou

Clara H Briskaba

ou encore

Clara Briskabah


Ce prénom, « Clara » je l'aime bien, mais concernant le nom j'ai du mal à me décider. Surtout que « Brishkaba » ça fait tout aussi « Pays de l'Est » que Lischka, sinon plus... Ensuite, je pourrais tout autant piocher un nom typiquement alsacien dans un almanach et me l'attribuer. Tout en m'excusant d'avance et en priant pour ne pas avoir de problèmes avec la vraie Barbara Linderhof, Barbara Biehler, Barbara Iltis, Barbara Zimmermann, Barbara Behra ou Barbara Muller...

Et puis, j'ai essayé d'imaginer des scènes de la vie avec ce nom d'emprunt qui me collerait à la peau. J'ai essayé de trouver de bonnes raisons pour le garder... ou pas.


En tant qu'écrivain, j'ai besoin d'une pleine liberté ! Or, si la romancière est libre de ses idées, l'hôtelière elle, représente plus ou moins une entreprise. La « femme de » doit faire un peu attention, sans compter que j'adhère en plus à un parti politique (toujours en tant que « femme de ») Qui dit « politique », qui dit « capital » ; dit... méfiance.

Alors, dois-je laisser Barbara être la réceptionniste banale, discrète et sans histoires et Clara la romancière peut-être un peu farfelue qui dit ce qu'elle pense sans se préoccuper des conséquences ? Ça semble plus sage.


Sauf que... quand on veut te descendre, pseudo ou pas, on y arrive. C'est une protection très relative.

Sauf que... je pense être capable de tourner la langue sept fois dans ma bouche avant de parler (et à plus forte raison, avant d'écrire ! ) j'ai trente ans, bordel ! Je suis grande maintenant !

Et puis, j'ai visualisé cette scène horrible. Je me voyais, mon joli livre en main, frapper aux portes de mon ancien lycée, des gens du village, aller à la rencontre de mes anciennes connaissances, de mes amis et tenter de vendre le livre de « Clara » Et forcément, ces gens là me demanderaient « Et Barbara ? Qu'est-ce qu'elle devient ? » Et moi de m'imaginer répondre « Cette ratée ? Elle travaille dans un hôtel, elle trime comme une esclave pour des clopinettes, elle n'a pas su trouver l'amour de sa vie et son gosse est désespérant »

Encore une fois, je caricature. C'est un reflet de mes moments de blues, certainement pas un résumé de ma vraie vie. Mon fils est beau et c'est le meilleur en classe ; les clients sont contents quand je les accueille, quand ils me revoient lors de leurs séjours suivants ; mon homme et moi, on entretient une relation solide basée sur la communication et la confiance ; tout va bien, merci de vous en inquiéter.


N'empêche que... j'ai bien peur de sombrer dans une sorte de schizophrénie, si je laisse Clara vivre mon rêve à ma place. Ma décision est prise. Clara, tu auras toujours ton mot à dire dans la communauté d'auteurs «la Plume des écrivains », tu as publié une nouvelle dans le recueil «des bonbons ou la mort » Peut-être te laisserais-je encore écrire des nouvelles pour des concours (si je suis inspirée ! ) ou autres. Mais pour le reste, maintenant, tu me laisses la place !

Métier ? Profession ? Passion ? Travail ?

Allons plus loin dans le débat...

J'ai toujours eu la sensation de « cheveux qui se dressent » lorsqu'on essaie de m'intégrer à ce métier, à cette profession de restaurateur ou d'hôtelier. Certes, ça fait partie de ma vie, c'est mon travail et je le fais bien. Mais mon métier, ma profession, non ce n'est pas ça... C'est pour écrire que je vis, c'est mon livre qui me fait rêver, c'est ça ma passion. J'ai besoin, là encore de précisions....


Un métier est une activité humaine, le plus souvent à but lucratif. C'est aussi un savoir-faire acquis et, lorsque le métier le permet, une amélioration de ce savoir.



(Bon, concernant le côté lucratif, dans les deux cas,

c'est sûr que gagner de l'argent fait partie du jeu...

Savoir-faire acquis, amélioration...

Pareil, ces points-là concernent les deux parties)



    (...)

  • L'exercice d'un métier est fréquemment précédé d'un apprentissage plus ou moins long (stages, statut d'apprenti, compagnonnage). Cela se traduit d'une certaine façon également dans le contrat de travail avec l'exigence d'une période d'essai qui témoigne autant de ce que l'employé doit prouver qu'il a du métier que de la nécessité d'un temps d'apprentissage pour acquérir les spécificités de son poste.

(Hé, hé, un jour peut-être (si ça vous intéresse, disons)

je vous raconterais mon CV,

ma formation ne correspond pas vraiment,

voire pas du tout,

à mon activité actuelle

ni d'ailleurs à ma passion pour l'écriture)


  • On exerce souvent un seul métier à la fois, mais celui-ci peut être plus ou moins spécialisé. Dans la fonction publique, le cumul d'activités est interdit ou réglementé. De plus en plus de personnes exercent plusieurs métiers successivement pendant leur vie.

(ha zut... un seul métier à la fois ?

Pourtant, j'ai ENVIE que mon écriture soit RECONNUE,

que ce ne soit pas juste une sorte de « passion adolescente assouvie »)


(...)
  • On exerce son métier, soit librement (freelance, profession libérale, artiste ou artisan), soit comme entrepreneur (chef d'entreprise, commerçant, agriculteur), soit comme salarié, dans ce cas, soit dans le secteur privé, soit dans le secteur public (fonctionnaires et, par assimilation, élus)

    (...)

Selon G.Le Boterf (en 2000) le métier se définit traditionnellement par 4 grandes caractéristiques :

  1. un corpus de savoirs et de savoir-faire essentiellement technique

  2. un ensemble de règles morales spécifiques à la communauté d'appartenance (exemple des comptables qui obéissent aux principes comptables)

  3. une identité permettant de se définir socialement ("je suis secrétaire", "je suis ingénieur"...)

(Voilà, on met le doigt dessus !

Je ne suis pas hôtelière, c'est juste ma façon de gagner des sous...

je SUIS écrivain, heu... romancière j'ai dit)


  1. une perspective d'approfondir ses savoirs et ses savoirs-faires par l'expérience accumulée ( learning by doing ).

Cependant la notion de métier a évolué avec le contexte socio-économique vers une certaine profesionnalisation des métiers



    Profession :

  • du latin professio, -onis «déclaration, déclaration publique, action de se donner comme» d'où « état, condition, métier ».

  • Par extension, Profession de + substantif (désignant un métier). Activité manuelle ou intellectuelle procurant un salaire, une rémunération, des revenus à celui qui l'exerce. Profession de charpentier, de comédien, de cultivateur, d'ingénieur, de journaliste.

(oui, je n'aurais jamais de salaire en tant que romancière,

tout juste les ventes de mon livre serviront à publier le prochain tome, à l'améliorer :

comme une entreprise qui s'auto-finance, quoi ! Et encore... )


Le mot travail désigne l'effort, l'application nécessaire pour faire quelque chose.

Par extension, il désigne également le résultat de cet effort. En italien, le terme lavoro (labeur) se rattache au latin labor, qui a la signification de fatigue, peine, et qui a donné l'adjectif laborieux. Le terme anglo-saxon work vient d'une racine indo-européenne que l'on retrouve dans le grec ἔρδω, avec l'idée de faire, d'accomplir quelque chose. Le travail est ce qui lie un effort où l'on peut s'épuiser (voire une souffrance) à un résultat positif.

(Ha là, on est déjà plus proche de la vision que j'ai de ce métier... de cette profession..

de ce travail donc d'hôtelière ! )

Un emploi est un contrat passé entre deux parties, l’employeur et l’employé, pour la réalisation d’un travail contre une rémunération, par l’exercice d'une profession, (...)

La notion d'emploi est souvent assimilée avec celle de salariat. (...)

(Là, c'est encore plus vrai !)


Source : www.wikipedia.fr


Voilà, mon emploi, mon gagne-pain, ou disons ma profession -sic- c'est hôtelière.

Mon métier, ce qui me définit, c'est romancière.

Vous allez dire que je cherche la petite bête... et vous aurez raison ! C'est ma personnalité, et j'ai besoin de mettre des termes précis sur ce que je ressens.

J'ai besoin de distinguer ces deux formes de travail qui font partie de ma vie mais pour lesquels j'ai des sentiments totalement différents et je dirais même parfois opposés. Maintenant, c'est fait :-)

samedi 9 mai 2009

Qui suis-je au fait ?

C'est assez difficile de se définir.

Concernant mon premier métier, je ne suis pas vraiment « réceptionniste ». Sur mon contrat de travail, il est noté « toutes mains » , mais je trouve ce terme, légèrement trop dégradant pour me définir. Dans un questionnaire de satisfaction de type TNS Soffres ou autre, je coche toujours -plutôt fièrement d'ailleurs- « commerçant ». Et il n'est pas rare que, pour certains documents administratifs, je note sans ciller « Assistante de direction » et dans la mesure où je suis la compagne de l'un des actionnaires de l'hôtel et la mère du futur co-directeur : je ne mens pas, je reste dans mon droit !

Un audit Michelin m'avait qualifié de "Chef de rang" dans son analyse, en voilà un terme qui claque, lol ! La classe : je suis Chef de rang, héhé !


Il n'est pas plus facile de me définir concernant ma passion pour l'écriture ! Car finalement, est-on écrivain à partir du moment où on écrit une histoire ou faut-il au moins publier d'abord un livre ? Qu'est-ce qui distingue un auteur d'un écrivain ? Le fait de vendre plus de livres ? Est-ce qu'il y a un diplôme spécial avant de se prétendre au-dessus du « quidam bien intentionné qui écrit plein de choses » ?


Qu'à cela ne tienne, internet regorge de sites qui sauront me donner une réponse :



Ecrivain

auteur littéraire dont les textes sont officiellement publiés par une maison d’édition (en général dans un livre, un magazine ou une revue) afin d’être lus. Ces textes sont généralement protégés par un droit d’auteur.

La définition du paragraphe précédent colporte une fausseté : il n’est pas nécessaire que l’ouvrage ait été publié par une maison d’édition pour que son auteur soit considéré comme écrivain; l’édition à compte d'auteur est encore reconnue officiellement et évite à l’écrivain d’être dépendant de maisons d’édition dont le principal critère est la rentabilité d’une œuvre.

Sont classiquement considérés comme écrivains les gens qui pratiquent un métier relevant de l’écriture littéraire :

Quand une personne cumule plusieurs de ces activités, on utilise souvent le terme générique d’« écrivain » ou « auteur ».

Certains métiers ne remportent pas l’adhésion de tous pour être classés comme formes d’écriture littéraire, notamment :

(Je ne suis donc ni auteur, ni romancière, encore moins écrivain... du moins pour l'instant...

parce que je ne fait pas QUE ça... puisque je n'ai encore rien publié... à moins que...)


  • toute personne écrivant des textes et les mettant gratuitement à disposition sur Internet (par ex. sous forme de blog ou ceux qui font des lectures publiques de leur œuvre ;

Il n’y a pas vraiment de critères objectifs sur ce sujet, seulement des opinions.


( Au fait, c'est bel et bien un « roman » mon livre ? )



Le roman est un genre littéraire aux contours flous caractérisé pour l'essentiel par une narration fictionnelle plus ou moins longue, ce qui le distingue de la nouvelle. (...)

Le roman, très vite écrit en prose, dès la fin du XIIe siècle, se définit aussi par sa destination à la lecture individuelle, à la différence du conte ou de l'épopée qui relèvent à la base de la transmission orale. Le ressort fondamental du roman est alors la curiosité du lecteur pour les personnages et pour les péripéties, à quoi s'ajoutera plus tard l'intérêt pour un art d'écrire.

De manière synthétique et générale, on peut dire que le texte romanesque est un récit de taille très variable mais assez long, aujourd'hui en prose, qui a pour objet la relation de situations et de faits présentés comme relevant de l'invention même si l'auteur recherche souvent un effet de réel, ce qui le distingue du simple récit-transcription (biographie, autobiographie, témoignage...) mais aussi du conte qui relève du merveilleux. La diversité des tonalités littéraires présentes dans les romans est d'ailleurs totale.



Source : www.wikipédia.com



Donc, à partir du moment où je mettrais en ligne ne serais-ce qu'un paragraphe de mon livre, je veux dire, de mon roman, enfin, de mon manuscrit disons ; je pourrais me prétendre écrivain. Je me contenterais de romancière, dans la mesure où je ne pense pas élargir mes projets littéraires.



Voilà, c'est dit : Barbara LISCHKA Réceptionniste ET Romancière.

C'est assez difficile de se définir.
Concernant mon premier métier, je ne suis pas vraiment « réceptionniste ». Sur mon contrat de travail, il est noté « toutes mains » , mais je trouve ce terme, légèrement trop dégradant pour me définir. Dans un questionnaire de satisfaction de type TNS Soffres ou autre, je coche toujours -plutôt fièrement d'ailleurs- « commerçant ». Et il n'est pas rare que, pour certains documents administratifs, je note sans ciller « Assistante de direction » et dans la mesure où je suis la compagne de l'un des actionnaires de l'hôtel et la mère du futur co-directeur : je ne mens pas, je reste dans mon droit !
Un audit Michelin m'avait qualifié de "Chef de rang" dans son analyse, en voilà un terme qui claque, lol ! La classe : je suis Chef de rang, héhé !

Il n'est pas plus facile de me définir concernant ma passion pour l'écriture ! Car finalement, est-on écrivain à partir du moment où on écrit une histoire ou faut-il au moins publier d'abord un livre ? Qu'est-ce qui distingue un auteur d'un écrivain ? Le fait de vendre plus de livres ? Est-ce qu'il y a un diplôme spécial avant de se prétendre au-dessus du « quidam bien intentionné qui écrit plein de choses » ?

Qu'à cela ne tienne, internet regorge de sites qui sauront me donner une réponse :


Ecrivain
auteur littéraire dont les textes sont officiellement publiés par une maison d’édition (en général dans un livre, un magazine ou une revue) afin d’être lus. Ces textes sont généralement protégés par un droit d’auteur.
La définition du paragraphe précédent colporte une fausseté : il n’est pas nécessaire que l’ouvrage ait été publié par une maison d’édition pour que son auteur soit considéré comme écrivain; l’édition à compte d'auteur est encore reconnue officiellement et évite à l’écrivain d’être dépendant de maisons d’édition dont le principal critère est la rentabilité d’une œuvre.
Sont classiquement considérés comme écrivains les gens qui pratiquent un métier relevant de l’écriture littéraire :
Quand une personne cumule plusieurs de ces activités, on utilise souvent le terme générique d’« écrivain » ou « auteur ».
Certains métiers ne remportent pas l’adhésion de tous pour être classés comme formes d’écriture littéraire, notamment :
(Je ne suis donc ni auteur, ni romancière, encore moins écrivain... du moins pour l'instant...
parce que je ne fait pas QUE ça... puisque je n'ai encore rien publié... à moins que...)

  • toute personne écrivant des textes et les mettant gratuitement à disposition sur Internet (par ex. sous forme de blog ou ceux qui font des lectures publiques de leur œuvre ;
Il n’y a pas vraiment de critères objectifs sur ce sujet, seulement des opinions.

( Au fait, c'est bel et bien un « roman » mon livre ? )

Le roman est un genre littéraire aux contours flous caractérisé pour l'essentiel par une narration fictionnelle plus ou moins longue, ce qui le distingue de la nouvelle. (...)
Le roman, très vite écrit en prose, dès la fin du XIIe siècle, se définit aussi par sa destination à la lecture individuelle, à la différence du conte ou de l'épopée qui relèvent à la base de la transmission orale. Le ressort fondamental du roman est alors la curiosité du lecteur pour les personnages et pour les péripéties, à quoi s'ajoutera plus tard l'intérêt pour un art d'écrire.
De manière synthétique et générale, on peut dire que le texte romanesque est un récit de taille très variable mais assez long, aujourd'hui en prose, qui a pour objet la relation de situations et de faits présentés comme relevant de l'invention même si l'auteur recherche souvent un effet de réel, ce qui le distingue du simple récit-transcription (biographie, autobiographie, témoignage...) mais aussi du conte qui relève du merveilleux. La diversité des tonalités littéraires présentes dans les romans est d'ailleurs totale.

Source : www.wikipédia.com

Donc, à partir du moment où je mettrais en ligne ne serais-ce qu'un paragraphe de mon livre, je veux dire, de mon roman, enfin, de mon manuscrit disons ; je pourrais me prétendre écrivain. Je me contenterais de romancière, dans la mesure où je ne pense pas élargir mes projets littéraires.

Voilà, c'est dit : Barbara LISCHKA Réceptionniste ET Romancière.

lundi 4 mai 2009

Le perfectionnisme, c'est tabou, j'en viendrais un jour à bout !

Coucou tout le monde !

Mon roman stagne ces jours-ci. Je n'ai jamais été aussi proche du but mais ce travail-passion ne m'a jamais paru aussi contraignant. Je lis, je relis, je corrige. Je rajoute des paragraphes, je supprime des phrases. Je doute, je me méprise. J'ai plaisir à me lire, je m'aime à nouveau.

J'ai rencontré sur internet une communauté d'auteurs dont je vous parlerais dans un autre article. Rencontres extrèmement motivantes par moments. Ma tête brûle, je suis comme Charles Aznavour, vous savez cette chanson qu'on a sur toutes les lèvres :

Je me voyais déjà en haut de l'affiche,

en deux fois plus gros que n'importe qui, mon nom s'étalait

Je me voyais déjà adulé et riche,

Signant des photos aux admirateurs qui se bousculaient...

J'ai décidé ces jours ci d'arrêter ça.

Arrêter de considérer mon roman comme un produit commercial. Mon gagne pain, c'est mon travail d'hôtelière ; mon roman n'est que le fruit de ma passion.

Arrêter d'écrire dans l'attente de recevoir des addulations de ma famille, amis, ou confrères écrivains. La critique, l'indifférence, le mépris peut-être même arrivera. Tant pis. C'est pour moi que j'écris. Pour ne pas décevoir la petite fille aux longs cheveux qui rêve d'écrire des histoires sur le banc de l'école.

Arrêter d'imaginer que mon livre se vendra comme des petits pains. Je n'ai pas le temps pour le côté commercial. J'ai un enfant, un mari, un travail. J'ai plein d'occupations. Je ferais le maximum pour mon livre, mais la partie marketing ne doit pas tuer la partie écriture. Je sais maintenant où est la priorité.

Arrêter d'espérer que tout le monde sera enthousiame à la lecture de mon bouquin. J'écris pour faire rêver mes lecteurs. Mes lecteurs ne veulent pas rêver avec moi ? Tant pis. Ce n'est pas un drame. Je peux toujours corriger ma plume par la suite. La tendance est au gore, aux meurtres (suffit de voir le succès des séries sur les médecins légistes et autres agents fédéraux) ce n'est pas grave ! J'en rajouterais un petit soupçon et pour le reste, j'attendrais mon tour. On est en période de crise : les gens en auront peut-être bientôt assez de l'hémoglobine... ou pas !

Arrêter de disséquer les conseils pourtant si judicieux de Karim. Mon roman n'est pas parfait, il ne le sera pas. Et d'ailleurs, comme il l'écrit justement lui même, la perfection tue l'action. Stop : j'arrête de me mettre moi-même des barrières. Je suis sur le point de toucher au but, ça fait des années que je l'écris ce livre, s'il n'est pas bon maintenant, il risque de ne jamais l'être ! Attendons les critiques des lecteurs avant de juger. Mais pour que les lecteurs puissent me lire : il faut que je fasse vivre ce blog et que je publie mon roman !

C'est toujours positif de se remettre en question...

Bonne semaine !

dimanche 3 mai 2009

Tout ce qu'elle veut c'est écrire... et qu'on la lise

Bonjour !

Je me présente :

Nom : Lischka Prénom : Barbara

Âge : la trentaine.

Activité : je travaille dans un hôtel *** en Alsace. Considérons que cette partie-là de ma vie est celle qui me permet de gagner un minimum d'argent afin de financer ce qui me fait vraiment vibrer, la passion pour laquelle je vis depuis toujours : l'écriture.


30 ans, c'est un cap, alors cette fois-ci, j'ai vraiment envie de me jeter dans le vide (pas « à l'eau » je ne sais pas nager ; remarquez, je ne sais pas voler non plus) et de me donner tout les moyens pour réaliser mon rêve le plus cher : publier mon livre.


Ce roman que je vais vous présenter à travers ce blog, j'en ai écrit les premières lignes à l'âge de seize ans. C'est ma meilleure amie M-P qui m'a donné envie d'écrire des histoires « pour les adultes » Auparavant, j'écrivais des petites histoires sans queue ni tête pour enfants, puis des poésies. En fait, on peut dire que j'écris par plaisir depuis qu'on m'a appris à le faire. Et ma plume à grandie avec moi.


Au fil des années, j'ai entassé une bonne quinzaine de cahiers, annoté des agendas (hé oui, si mon histoire dure plusieurs années, il faut respecter une certaine chronologie !) et quand mon héroïne a eu un enfant.... et que je n'en avais pas encore, j'ai laissé l'histoire en plan. Entre temps, tout s'est bouleversé dans ma vraie vie. En trois ans, j'ai donc eu un travail (mal payé), un appartement (minuscule), un homme dans ma vie (ordinaire) et un enfant (mal élevé).

Non, ma vraie vie n'est pas si laide que ça, j'exagère ! Mais il me fallait un échappatoire, il me fallait retrouver ce pouvoir que j'avais auparavant de transformer mon vécu, non pas en mieux, mais au moins de manière différente. Quand mon fils a eu trois ans, j'ai repris mes vieux cahiers, mon clavier d'ordinateur, une clé USB et j'ai recommencé à écrire. Ceci a pris pour moi un vrai parfum de résurrection. On naît tous ici pour quelque chose ? Hé bien je pense que mon rôle sur cette planète est, certes, de rendre mon homme heureux, d'élever mon petit gars pour qu'il devienne un citoyen honnête et respectueux, d'accueillir avec le sourire des milliers d'anonymes pour leur fabriquer de bons souvenirs dans cet hôtel, mais aussi, et surtout, d'écrire et de partager avec mes lecteurs cette histoire qui m'habite depuis des années.