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vendredi 4 juin 2010

Écrire un livre, réaliser ses rêves, c'est aussi accepter des longs temps de pause...

... parce que la vraie vie ne vous laisse pas toujours le choix. Découragements, crises familiales, nouveautés (la rentrée au CP : tout un programme !!!!) et deuils...
Les aléas de la vie, les tumultes de l'existence. Personne n'y échappe mais tout cela mis bout à bout m'a épuisée. Alors se reconstruire quand votre père est mort, c'est plus dur qu'on ne l'imagine. Mon papa a rejoint son étoile, nous a quitté et c'est toute la famille qui est déchirée. Notre famille, c'était un ensemble, un tout. Alors quand l'un des membres s'en va, c'est une partie de nous qui part. Impossible de me concentrer sur mes rêves, d'être positive et motivée dans cet état. Et pourtant, quel gâchis si prêt du but !
Écrire toute seule, s'auto-éditer, permet certes de s'auto-gérer (pas d'éditeur au dessus de moi pour me forcer à écrire coûte que coûte) mais on est seule.
Enfin...
Pas tout à fait seule...
J'ai mon équipe de soutien. Modératrice du forum : auteurs-independants j'ai toujours une oreille (enfin un œil en l’occurrence) attentive et des personnes qui me motivent et me soutiennent. D'ailleurs, c'est parce qu'il fallait boucler le catalogue du forum dans les délais que je me suis re-motivée pour passer du rêve à la réalité !
Je ne saurais trop conseiller aux personnes qui se lanceraient dans l'auto-édition ou même dans tout autre projet d'entreprise quel quelle soit en auto-gestion d'obtenir un soutien de la part de son entourage. Et aussi et surtout de fuir les ondes négatives au contraire.
Parfois, il suffit juste de se connecter à un site d'impression à la demande TheBookEdition ou LuLu par exemple ou d'éditeurs en ligne ; pour trouver une communauté à l'écoute. Peu importe, trouvez votre clan, votre groupe... ce "phare dans l'obscurité de vos doutes".
Mais quand vous aurez trouvé à nouveau la motivation, dites vous que tout n'est pas fini.
J'ai eu la chance de rencontrer un illustrateur pile au bon moment. C'est tout de même plus pratique pour avoir une belle couverture !
Mais j'ai eu des soucis avec le site Copyright...
Puis avec le site d'impressions à la demande... je passe de l'un à l'autre.
En pleine nuit (parce que la connexion internet est moins gourmande ^^ ) je télécharge mes gros fichiers de 1,7 Mio ; insère la couverture, la quatrième de couverture préalablement préparées par mon illustrateur donc, d'ailleurs ne serait-ce pas plutôt un graphiste ? Il m'a pas dit ^^. Le site a pensé à l'ISBN (ça correspond au code-barre, disons que sans ça on ne peut pas commercialiser un livre)
Ça y est, c'est pour de vrai !!! Mon livre apparaît dans un vrai site internet de vente, on peut cliquer pour de vrai sur "Ajouter à mon panier" il y a mon nom !!!!
Quelle émotion !
Passé les premiers tremblements, la raison reprend vite le dessus. Il y a 4 chiffres rouges surtout qui me font mal aux yeux : le prix !!!!! Vais-je réussir à vendre mon roman à un prix pareil (d'ailleurs, c'est simple, je l'ai barbouillé ^^ ) ?
Finalement, la plus grande difficulté de l'écrivain n'est pas de trouver des idées ou du temps pour écrire.
C'est tout le reste. La relecture, la correction... puis la création de la couverture, la rédaction du résumé, les problèmes d'impression, de coût, de commercialisation.
Non, rien ne dit que jamais je ne ferais appel à un éditeur pour se charger de cette tâche (ingrate ? ) même si pour l'instant, je trouve tout ce travail passionnant. Dur mais vraiment passionnant :-D
Bien-sûr, là tout de suite, j'ai envie de commander 50 livres et de les vendre dédicacés à tout mon entourage !!!!!
Oui mais voilà...
Et si il y avait des soucis à l'impression ? Et si je m'étais trompée de gabarit (imaginez, vous télécharger un fichier avec des pages A4 pour un livre en 11x17 et vous vous retrouvez avec des pages complètement mangées à l'intérieur !!! )
Et si l'image ne donnait pas un bon résultat ? Elle est pas un peu petite ? Elle risque pas de pixeliser à mort ? Ça va être tout moche !!!!
Que faire ?
Mais oui ! En commander un seul bien-sûr ! Et voir après le résultat...
On verra si cette somme me paraîtra si astronomique une fois le produit en mains ^^ En attendant, j'ai également testé mon roman dans un autre format... et j'ai passé une deuxième commande :-/
Je ne saurais trop recommander aux écrivains en herbe comme moi de tester plusieurs formules. Mais peut-être quand même de commander alors les différents formats... en même temps !!!!
J'avance petit à petit. Je me débarrasse de tout obstacle et je fonce... pour vous faire partager cette belle histoire et me rejoindre avec moi dans mes rêves. Et qu'importe l'issue, même si au final mes deux livres que j'ai bêtement commandé sur un même site mais dans deux enveloppes différentes se révèlent invendables : tant pis !
Car pour rien au monde je n'aurais voulu renoncer et ne pas vivre ce moment précieux et unique. Quand on voit la couverture de son livre sur un site commercial et qu'enfin on sait que maintenant c'est partit, on a marché dans le concret, la réalité !

samedi 5 septembre 2009

Mais elle écrit quoi au juste ?

On a parlé de moi, parlons de mon roman.
Au départ donc, des cahiers remplis au crayons, des soirées entières qui se terminent tard, voire très tard la nuit, des après-midi coincée derrière mon bureau parce que j'ai une nouvelle idée à jeter sur le papier et puis ce blocage... J'ai 22 ans, mes études sont terminées, mon histoire aussi. Mon personnage a fait sa vie, eu un enfant, s'est marié. Pas moi. Tout un décalage entre mon existence et la sienne alors que nous sommes censées marcher ensemble main dans la main sur le chemin de la vie. Je sais que mon histoire ne tiendra plus la route à présent. Et puis, il me faut maintenant régler bien des problèmes. Trouver un travail d'abord, puis un logement, accessoirement pourquoi pas un copain ou quelque chose qui y ressemble (ma vie sentimentale était proche de zéro à l'époque, c'est à dire que je fantasmais beaucoup, mais que j'agissais assez peu...)
La résurrection vers 27 ans. Le travail, je l'ai ; le logement aussi, même un compagnon de vie et en bonus... un petit garçon pas prévu au programme. Sachez qu'un bébé, c'est du travail à temps plein, or je continuais à exercer ma profession (vous savez cet emploi qui me permet de gagner des sous mais ne m'épanouit pas des masses ? ) il a donc fallu attendre qu'il atteigne les trois ans pour que je me rende compte que j'existe aussi et qu'il est grand temps que je m'en souvienne !
Ma clé USB, mon ordinateur pour établir les factures des clients se voit alors attribuer un autre rôle (même si depuis, j'ai acquis un ordinateur portable afin qu'il n'y ai plus ni mélange, ni confusion : et puis, c'est plus classe quand on est écrivain, de tapoter sur un portable, lol ). Attention, qu'on s'entende bien ! Je n'ai pas pris sur mes heures de travail pour écrire mon livre ! J'ai toujours travaillé les heures pour lesquelles je suis payée et même au-delà, le service au client reste toujours prioritaire sur mon temps passé à écrire. Je suis en totale paix avec ma conscience professionnelle. Mais j'ai aussi besoin de cet échappatoire, de cet exutoire. Je cumule les deux et les clients ne s'en sont jamais plains.
Des dizaines de chapitres jetés ça et là dans mon disque dur externe à organiser. Une histoire qui n'en finit plus... mon héroïne est adolescente, puis adulte, elle a un ou des enfants (vous verrez bien ! ) et je sais même ce qu'il arrivera encore à ses enfants ! Tout ça ne tiendra pas en un seul livre, mon projet sera donc plus conséquent. Cinq ou six tomes. Minimum. Ça me laissera du temps à moi aussi... On a jamais vu qu'on pouvait faire le tour du monde en 24 heures, il est impossible de manger un gâteau tout seul en une seule fois ; il y a des étapes, on le mange en plusieurs jours : hé bien pour mon roman, c'est pareil ! Je le publierais en plusieurs tomes.

Commençons donc par le début.

Je vous ai parlé d'une héroïne ? Hé bien non, c'est bien un jeune homme qui raconte l'histoire. J'ai imaginé cette rencontre simplement en croisant un jeune inconnu lors d'une de mes innombrables balades en forêt. Rencontre qui survenait donc dans l'histoire comme « l'élément perturbateur » du couple tout beau, tout nouveau et idéal que j'avais imaginé à seize ans (ben oui, forcément, j'avais z'un n'amoureux qui me faisait rêver et il fallait que je le mette en scène dans mon histoire ! )
Quand j'ai repris mon livre en main une fois adulte, je trouvais que c'était plus dynamique (j'aime bien ce terme, ça pète : « plus dynamique » ) de provoquer cette rencontre dès le départ. La version papier (il y aura toujours la version papier que j'ai écrite de 16 à 20 ans et la version USB que j'ai écrite de 27 à 30 ans) tire trop en longueur au début. Cette rencontre là, qui, vous l'avez compris est déterminante, se passait bien plus tard. Pour la nouvelle version, elle marque le début des différentes péripéties qui structurent mon roman (ouais, l'élément perturbateur... vous vous souvenez de ces exercices en primaire ? )

J'ai écrit d'abord -sur le papier- en employant le « je » mais il me pose problème, car enfin « je » ne vois que ce que « je » vois, et si c'est mon héroïne qui raconte, cela limitait pas mal la progression de l'histoire. Il m'a donc fallu trouvé autre chose.

Dans ce blog, je vous montrerais également des passages que j'ai abandonné. La version papier était très noire. Peut-être qu'à mon adolescence, j'utilisais cette histoire pour expier mes angoisses, mais parvenue à l'âge adulte, je trouvais toute cette histoire un peu trop lourde. Je peux difficilement parler d'une jeune femme qui a connu tant de malheurs dans sa jeunesse, alors que je ne l'ai pas vécu moi-même – oui, j'ai une existence très banale, comme je le dis toujours, je suis « trop moyenne »- mais finalement, cette prise de conscience rend sûrement mon roman beaucoup plus crédible !
Je vous présenterais donc ces extraits comme autant de « scènes coupées » d'un DVD : héhé, vous avez même droit aux bonus, vous en avez de la chance, ça sert de suivre le blog d'une vraie romancière ! ? ! Je vous proposerais également des photos qui illustreront parfaitement certains extraits de mon histoire. Ho, pas d'inquiétudes, il ne s'agit pas de bloquer votre imagination mais peut-être simplement de vous montrer en images les ambiances ou les lieux que j'ai tenté de vous traduire en mots. Et rien ne vous empêchera à ce moment là de m'indiquer si mes mots correspondent à mes photos ou si je me suis trompée :-D Je ne suis qu'une romancière débutante, c'est le tout début de ce long chemin, j'arpente à peine la partie immergée de l'iceberg : j'ai tout à apprendre ! Quels que soient les conseils ou les critiques que vous aurez à me formuler, je les écouterais ;-)

dimanche 3 mai 2009

Tout ce qu'elle veut c'est écrire... et qu'on la lise

Bonjour !

Je me présente :

Nom : Lischka Prénom : Barbara

Âge : la trentaine.

Activité : je travaille dans un hôtel *** en Alsace. Considérons que cette partie-là de ma vie est celle qui me permet de gagner un minimum d'argent afin de financer ce qui me fait vraiment vibrer, la passion pour laquelle je vis depuis toujours : l'écriture.


30 ans, c'est un cap, alors cette fois-ci, j'ai vraiment envie de me jeter dans le vide (pas « à l'eau » je ne sais pas nager ; remarquez, je ne sais pas voler non plus) et de me donner tout les moyens pour réaliser mon rêve le plus cher : publier mon livre.


Ce roman que je vais vous présenter à travers ce blog, j'en ai écrit les premières lignes à l'âge de seize ans. C'est ma meilleure amie M-P qui m'a donné envie d'écrire des histoires « pour les adultes » Auparavant, j'écrivais des petites histoires sans queue ni tête pour enfants, puis des poésies. En fait, on peut dire que j'écris par plaisir depuis qu'on m'a appris à le faire. Et ma plume à grandie avec moi.


Au fil des années, j'ai entassé une bonne quinzaine de cahiers, annoté des agendas (hé oui, si mon histoire dure plusieurs années, il faut respecter une certaine chronologie !) et quand mon héroïne a eu un enfant.... et que je n'en avais pas encore, j'ai laissé l'histoire en plan. Entre temps, tout s'est bouleversé dans ma vraie vie. En trois ans, j'ai donc eu un travail (mal payé), un appartement (minuscule), un homme dans ma vie (ordinaire) et un enfant (mal élevé).

Non, ma vraie vie n'est pas si laide que ça, j'exagère ! Mais il me fallait un échappatoire, il me fallait retrouver ce pouvoir que j'avais auparavant de transformer mon vécu, non pas en mieux, mais au moins de manière différente. Quand mon fils a eu trois ans, j'ai repris mes vieux cahiers, mon clavier d'ordinateur, une clé USB et j'ai recommencé à écrire. Ceci a pris pour moi un vrai parfum de résurrection. On naît tous ici pour quelque chose ? Hé bien je pense que mon rôle sur cette planète est, certes, de rendre mon homme heureux, d'élever mon petit gars pour qu'il devienne un citoyen honnête et respectueux, d'accueillir avec le sourire des milliers d'anonymes pour leur fabriquer de bons souvenirs dans cet hôtel, mais aussi, et surtout, d'écrire et de partager avec mes lecteurs cette histoire qui m'habite depuis des années.